Lundi 4 janvier 2010 à 23:10

      Ah, qu'ils étaient bien ces grands lacs ! Y'avait des oiseaux, ils chantaient, et même des ours, parait-il, dans les montagnes autour. Qu'est-ce que c'était bien ! Y'avaient même ces putains de touristes pas capables de la fermer deux secondes, mais qu'est-ce que c'était bien !

      Ici, maintenant, ça caille sec et les oiseaux sont partis. Restent quelques malheureux corbeaux. L'incertitude guette mes pas comme un vautour guetterait les derniers d'un animal agonisant. Et moi je suis là, armé de mes questions sans réponses hantées par des démons divers et variés dont j'essaye de me défaire tant bien que mal.

      Parait que Boehringer avait inventé la machine à remonter le temps, enfin c'est c'que j'avais cru comprendre. Du coup, j'crois que j'vais aller toquer à leur porte pour qu'ils me filent un tuyau à c'sujet. Ou alors une de leurs molécules miracles, un truc qui ferait voir la vie en rose, mais pas les éléphants. Eh oui, le rhum-coca ça n'fait effet qu'un temps.

[Mais en attendant le printemps, tu fais "pshit" irrémédiablement.]

Dimanche 20 décembre 2009 à 16:24

http://grand.gourou.nomade.free.fr//Blogounet/Toineige.jpg
      Qu'on le veuille ou non, on dépend tous de repères qui nous aident à nous situer dans la vie, que ça soit le p'tit vieux qui sort son chien tous les matins à 7h, le couple d'amoureux transis qui semble immuable ou le mur de Berlin pour ceux nés entres les années soixante et quatre-vingt.

      Et puis, il arrive un moment où ces repères finissent par se dérober sous nos pas, sous les leurs. Et on se dit qu'on n'aurait jamais pu imaginer ça. Pas comme ça. On savait que le p'tit vieux était malade, mais on pensait pas qu'il allait mourir, pas maintenant. Du coup, le chien, y'a plus personne pour le sortir.

      Et là on se rend compte qu'on est devenus esclaves d'une certaine logique devenue presque routinière et habituelle et qui va devoir changer, parce qu'elle n'existe plus, telle qu'elle était il y a encore peu de temps. Et le pire dans tout ça, c'est qu'on a du mal à se souvenir comment c'était avant, comment c'était avant que le p'tit vieux sorte son chien tous les matins à la même heure. Mais non, il a toujours fait ça, c'est pas possible !

[Et au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester... ...Des étoiles filantes.]

Lundi 14 décembre 2009 à 18:33

      Ah, le voila enfin ce truc dont tout l'monde parle tant ! J'commençais à m'inquiéter, Saint-Nicolas avait fait ses valises et toujours pas la moindre trace de ce phénomène. Mais la voila, cette chose qui pique les doigts même quand elles sont bien enfouies dans les poches. En même temps, personne ne m'avait forcé à descendre à pieds de ma colline, tout ça parce que le tram mettait un certain temps à arriver. Cela dit, mon expérience me dit que c'est plus agréable de se geler en marchant à fond les ballons qu'en restant statique à attendre un truc qui n'arrive décidément pas. L'effet positif de la chose c'est que ça désertifie pas mal les rues, à croire que les gens du coin, quand ça caille, ils restent chez eux. Du coup, pas de risque de rencontre impromptue au coin d'la rue avec une poussette, à 7km/h, la poussette serait dans un sale état.

      Coïncidence ou pas, le froid est aussi de mise chez les DRH de l'industrie pharmaceutique, je viens de recevoir ma quatrième réponse négative pour un stage. C'est la crise. Oui mais non, y'a toujours autant de malades et donc de médicaments vendus, donc celle-là, à moi on m'la fait pas. Et puis, ils sont moins drôles que mes précédentes expériences {cf. juillet 2008}, même pas une petite blagounette glissée dans le courrier, que-dalle ! Vraiment rien n'va plus ! Enfin, tout n'est pas perdu, j'ai encore une dizaine de réponses potentielles, si ces messieurs veulent bien s'en donner la peine, donc faut pas être pessimiste, ça va sûrement arriver un jour !

[Prout !]

Jeudi 26 novembre 2009 à 18:25

http://grand.gourou.nomade.free.fr//Blogounet/roosevelt.jpg
      Le lycée F. Roosevelt, où j’ai passé trois ans de ma scolarité. Il y a une semaine, un premier ministre a décidé de s’y promener. Et, par les temps qui courent, c’est plutôt risqué. Qui dit lycée, dit lycéens et donc révolte. Ca n’a pas raté, les lycéens étaient au rendez-vous.

      Des cailloux ont volé, venant de l’arrière de la masse lycéenne. Quatre lycéens ont été arrétés et quelques uns largement secoués par les forces de l'ordre. Les quatre filent en garde à vue, accusés d’avoir lancer les fameux cailloux et autres projectiles. Sauf qu’ils étaient à l’avant, eux.

      Mais la police prétend avoir une vidéo qui les montre clairement caillouter le premier ministre qui tente sa renaissance politique. Vidéo que tous veulent voir, évidemment. Vingt-quatre heures de garde à vue plus tard et une comparution immédiate en poche, on assiste à un semblant de procès expéditif. Personne, pas même les juges pendant le procès, n’a vue la principale et seule preuve à charge, la fameuse vidéo. Au final, le club des quatre a gagné trois mois avec sursis et un avenir professionnel amputé de quelques possibilités.

      Après le groupe de Tarnac, arrété en grande pompe un 11 novembre et qui peut se vanter d’avoir un des dossiers d’instruction les plus vides de la justice française, après les casseurs de Poitiers, arrétés presque de la même façon que le club des quatre, innocents pour la plupart, et après de nombreux autres faits d’armes, m’est avis qu’on peut se poser des questions. Du genre, « Et les preuves, elles sont où ? ». Pourtant, même quelqu’un qui a la mémoire courte pourrait se rappeler qu’il y a quelques jours, les responsables de feu AZF ont été relaxés. Pour quelle raison ? Par manque de preuves, pardi !

[Liberté, égalité, mon cul !]

Samedi 21 novembre 2009 à 21:55

      On devrait jamais attendre aussi longtemps avant de se faire un concert avec les copains ! Ca faisait trop longtemps qu'on n'avait pas sautillé tous les trois, bras dessus bras dessous, au milieu de la foule. Et puis, c'était pas n'importe quel concert !

      Des québécois qui jouent pendant deux heures et demies, ça fatigue, ça fait transpirer, mais qu'est-ce que ça fait du bien ! A l'écoute du dernier album, on se dit que le Xanax, ils auraient pas dû en prendre. Quand la lumière s'éteint, sur scène, et qu'elle fait place aux québécois en question, on se dit juste qu'ils ont un peu foiré l'enregistrement et que le groupe est avant tout fait pour la scène, tellement l'énergie, absente du dernier album, fait surface dès le premier morceau. Et c'est magique ! Tout le monde saute, le sourire aux lèvres, hurlant ou balbutiant, pour certains, les paroles.

      C'est à ce moment là que la Cartonnerie prend feu, pour ne s'éteindre qu'après le troisième rappel et le passage des étoiles filantes sur scènes, accompagnées d'avions en papier fabriqués à la va-vite. Ca aussi c'est beau !

      Et puis, il y a ce retour d'Irlande, qui a failli ne pas avoir lieu, et qui nous rempli de joie tous les trois, même si le haricot doit avoir un peu l'avantage à ce niveau là. Et dire que j'ai failli passer le week-end dans mon appart' nancéen ! Ca fait du bien de rentrer, encore plus à certains moments comme celui-là.

[Et même si on n'en revient jamais vivants, il faut marcher droit devant !]

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