Mardi 18 novembre 2008 à 19:28
Après avoir passé la journée dans un labo surchauffé et accusé un chouillat de fatigue, on pourrait avoir envie de rentrer au plus vite chez soi en prenant l'premier bus qui vient et un quart d'heure plus tard le bruit de la clé dans la serrure résonne. Eh ben non ! C'est quand même vachement mieux de se laisser porter par ses jambes et par les guitares douces de Tristeza.
Découverte musicale que je dois à l'haricot, au passage. Surnom qui n'a plus de raison d'être puisque monsieur n'est plus dans les parages, mais bon, on s'comprend, c'est l'principal.
J'en étais où, donc ? Ah oui, descendre du point culminant rémois, non pas à cheval mais à pieds. Dans la nuit, sous la bruine pour que ce soit mieux encore. Ne croiser personne ou juste un regard facétieux, un sourire. Les pas sont automatiques, comme les mains d'un africain sur son djembé, pour laisser place à l'imagination, aux détails de la ville quand la nuit est déja tombée.
Le plus difficile, dans l'affaire, c'est de monter les deux étages, une fois arrivé à destination. J'ai jamais bien su pourquoi. Mais tant pis.
Sinon, au passage, j'ai ramené un p'tit bout d'étang de la Meurthe-et-Moselle. Un étang sans brouillard. Ca vaut quand même le coup de s'être gelé toute la matinée en attendant l'apparition du soleil, même si la mirabelle aidant, j'avais plus très froid.