Un truc qui, cher lecteur assidu du dimanche, va révolutionner ta vie ! Il s'agit tout bonnement d'images agrandissables !
Je m'explique. Les images insérées dans les articles prendraient beaucoup trop de places dans ceux-ci pour y être déposées en grande taille. Du coup, en réduisant le tout, les détails disparaissent comme le lapin dans le chapeau du magicien. Et c'est là, que Ô grand éclair de lucidité, j'ai eu une idée de génie, que je ne révèlerai pas, faut pas rêver. Tu connais la recette du Coca, toi ? Pas moi !
Bref, revenons à nos images de moutons agrandies. Maintenant, cher lecteur, tu cliques sur une photo du blog et, par un sort de magie tout à fait extraordinaire, la dite image s'affiche en grand sur ton écran pour que tu puisses te régaler les mirettes devant les couleurs d'un magnifique coucher de soleil. Presque deux ans pour arriver à ça, c'est du bon boulot !
Mardi 30 juin 2009 à 22:44
Mardi 16 juin 2009 à 23:18
Ouais, un mois ! Dans un mois, j'serai probablement dans la piaule d'un hôtel bordelais miteux. Pour le confort, j'peux m'asseoir dessus, c'est pas un problème, de toute façon il faut bien un palier entre le lit confortable et l'herbe humide. Plus le temps passe et plus j'y pense, plus je me vois là bas, un peu paumé au début, avançant en réalisant cette idée folle.
Faut dire que passer un aprem' à descendre des bières avec un mec qui te parle de tour du monde en un an, ça enivre, et pas qu'un peu. T'as beau avoir le moral qui visite les catacombes, le Machu Pichu que t'as vu qu'en photos tu l'imagines au-dessus de ta tête, pendant que tu gravis à pieds la cordillière des Andes. La perspective est belle !
J'me dis qu'on doit nous prendre pour des gros tarés. Tu m'diras, quand à 17 ans t'as passé une nuit sur un banc, de ton propre gré ou presque, alors qu'il faisait -5°C, il est difficile de n'pas donner un minimum raison aux personnes qui disent que t'es un peu taré, et pas que sur les bords.
[Ca voudra dire que tout va bien.]
Faut dire que passer un aprem' à descendre des bières avec un mec qui te parle de tour du monde en un an, ça enivre, et pas qu'un peu. T'as beau avoir le moral qui visite les catacombes, le Machu Pichu que t'as vu qu'en photos tu l'imagines au-dessus de ta tête, pendant que tu gravis à pieds la cordillière des Andes. La perspective est belle !
J'me dis qu'on doit nous prendre pour des gros tarés. Tu m'diras, quand à 17 ans t'as passé une nuit sur un banc, de ton propre gré ou presque, alors qu'il faisait -5°C, il est difficile de n'pas donner un minimum raison aux personnes qui disent que t'es un peu taré, et pas que sur les bords.
[Ca voudra dire que tout va bien.]
Vendredi 12 juin 2009 à 13:15
J'avance doucement entre colère et tristesse, m'appuyant sur l'un et l'autre, dans ce qui ressemble à un cul de sac mal éclairé.
Colère parce qu'incompréhension et déception. Moi qui pensais, peut-être encore un brin rêveur, qu'il y a des trucs qui n'arriveraient pas. Mais ils se sont pointés quand même, par la porte de derrière, les filous ! Ils se sont installés et, ironie du sort, je me retrouve à me battre pour ne pas les pousser d'un grand coup d'épaule. Sauf que des fois, à force d'être tendus les muscles se crispent et la détente devient irrémédiable, agitant l'air assez violemment. Toute cette agitation parce que, d'une part, j'aimerais qu'on comprenne enfin que je ne suis pas l'archétype du mec qui met sa bite dans tous les trous qu'il trouve, y compris celui de la serrure, et d'autre part, parce que l'auto-victimisation me casse sévèrement les couilles.
La tristesse vient après, une fois que l'épaule s'est remise à sa place. Parce que c'est le bordel, qu'il faut tout ranger et le désespoir envahit le cerveau qui commande tout ça. Il se pose un tas de questions. Surtout celles qui concernent l'utilité du rangement. Et si c'était très bien comme ça ? Mais pourtant, il y croit. Il y croit très fort. Le cerveau est déçu. Pourquoi, après avoir passé un temps fou à ranger tout ce bordel, il faut encore recommencer ? Alors il se dit qu'il pourrait aborder ça d'un autre côté, pour mieux ranger et éviter que tout vole au prochain coup d'épaule. Il y réfléchit mais il ne sait pas comment faire. Et ça le rend d'autant plus triste que tout commence à lui échapper, malgré lui. Il a besoin d'aide, c'est sûr. Mais il ne sait pas à qui s'adresser. Il est paniqué devant le néant qui se dessine devant lui. Il va encore devoir céder du terrain à la prudence, il n'a pas le choix. Et pourtant, il aimerait l'avoir, pour qu'on oublie pas qu'il existe, lui aussi.
[Arrête de pleurer sur ton sort et vient discuter, on arrivera peut-être à quelque chose.]
Colère parce qu'incompréhension et déception. Moi qui pensais, peut-être encore un brin rêveur, qu'il y a des trucs qui n'arriveraient pas. Mais ils se sont pointés quand même, par la porte de derrière, les filous ! Ils se sont installés et, ironie du sort, je me retrouve à me battre pour ne pas les pousser d'un grand coup d'épaule. Sauf que des fois, à force d'être tendus les muscles se crispent et la détente devient irrémédiable, agitant l'air assez violemment. Toute cette agitation parce que, d'une part, j'aimerais qu'on comprenne enfin que je ne suis pas l'archétype du mec qui met sa bite dans tous les trous qu'il trouve, y compris celui de la serrure, et d'autre part, parce que l'auto-victimisation me casse sévèrement les couilles.
La tristesse vient après, une fois que l'épaule s'est remise à sa place. Parce que c'est le bordel, qu'il faut tout ranger et le désespoir envahit le cerveau qui commande tout ça. Il se pose un tas de questions. Surtout celles qui concernent l'utilité du rangement. Et si c'était très bien comme ça ? Mais pourtant, il y croit. Il y croit très fort. Le cerveau est déçu. Pourquoi, après avoir passé un temps fou à ranger tout ce bordel, il faut encore recommencer ? Alors il se dit qu'il pourrait aborder ça d'un autre côté, pour mieux ranger et éviter que tout vole au prochain coup d'épaule. Il y réfléchit mais il ne sait pas comment faire. Et ça le rend d'autant plus triste que tout commence à lui échapper, malgré lui. Il a besoin d'aide, c'est sûr. Mais il ne sait pas à qui s'adresser. Il est paniqué devant le néant qui se dessine devant lui. Il va encore devoir céder du terrain à la prudence, il n'a pas le choix. Et pourtant, il aimerait l'avoir, pour qu'on oublie pas qu'il existe, lui aussi.
[Arrête de pleurer sur ton sort et vient discuter, on arrivera peut-être à quelque chose.]