Jeudi 24 mars 2011 à 0:10

    http://grand.gourou.nomade.free.fr/Blogounet/BattleLA.jpg
    J'ai l'impression de n'être plus qu'une cocotte minute qu'on aurait laissée trop longtemps sur le gaz. Une cocotte minute qu'on aurait rempli non pas d'eau mais d'une haine profonde pour ce système répugnant. La pression monte. Cette haine est en moi. J'ai juste l'envie que tout brûle, tout explose, quitte à retourner à l'âge de pierre, juste pour que ces connards se bouffent les couilles jusqu'au dernier poil et pour que la merde qu'ils ont semée leur revienne en pleine tronche, qu'ils n'aient plus que ça à bouffer pendant le restant de leurs jours.

    Oui, c'est une vengeance, une vendetta brandie tel un ex-voto, comme dirait le personnage masqué. Avec une inspiration culturelle pareille, il est difficile de penser aux oiseaux qui chantent en ce début de printemps. Et pourtant, croyez-moi, j'aimerais bien ! Tout autant que j'aimerais voir ce pays se soulever et le peuple redevenir souverain. J'aimerais bien qu'on se souvienne de cette nuit du 4 août 1789 et surtout qu'on se souvienne qu'on n'en est pas si loin, même si les apparences penchent plutôt et, à mon grand désespoir, du côté du 6 février 1934.
   
    Rêvons un peu d'un monde meilleur, d'un monde qui pue moins la chemise brune et le contrôle de masse, d'un monde qui ne décrète pas qu'un arabe ne doit pas passer la frontière mais qu'un japonnais radioactif peut la passer les yeux fermés, sous les acclamations du public.

    Il paraît que les français ne se sentent plus chez eux, il paraît qu'il ne doit pas y avoir d'appels à la prière dans un pays laïc. Quand l'Executif se met à raconter des conneries aussi grosses que ses connivences avec les dictateurs arabes, ça fait mal. Mais ces arabes là, faut les chouchouter, ils financent les campagnes électorales, fournissent le pétrole voire le gaz et achètent les avions des amis que personne d'autre ne veut. Serge Dassault devrait d'ailleurs se rappeler que son vrai nom n'est pas "Dassault", ça lui éviterait peut-être d'être aussi con quand il l'ouvre.

    Alors oui, je ne me sens plus chez moi. Mais c'est très probablement à cause de vous, messieurs, les blancs catholiques et protestants, français de souche jusqu'à Jeanne d'Arc qui, déja, luttait pour virer les putains d'étrangers qui envahissaient le pays. Comprenez, moi, l'athée petit-fils d'immigrée italienne, j'ai du mal avec vos principes et votre conception de la "République irréprochable". Pourtant, je fais des efforts ! Tous les jours ! Je vais même voter, c'est dire l'espoir que j'ai, jeune fou que je suis ! Mais, c'est plus fort que moi, j'ai pas pu m'empêcher de qualifier une équipe de campagne électorale de "fascistes" quand ils m'ont tendu un prospectus avec le logo de votre partis, vous savez, celui avec l'arbre au milieu, que certains ont remplacé par un "LOL".

    Pourquoi "fascistes" ? La réponse est dans la question, j'ai envie de dire. Nous avons un ministre de la Défense, le mec au tarin un peu "Longuet" qui est un ancien membre d'Occident, dans les années 60. Occident est, par ailleurs, devenu le G.U.D. La tentative d'assassinat de Chirac, c'était eux. Depuis, les troupes sont largement passées dans les rangs de l'UNI. Fin de la parenthèse de syndicalisme étudiant. Nous avons un ministre de l'Intérieur, un grand tellement grand qu'il est "Guéant", qui parle de "croisade" quand il évoque la Libye. Et il a parfaitement la tête de l'emploi du petit facho de service, ce qu'il faisait très bien quand il était dans l'ombre de l'Elysée. Un vrai visage de fouine, pire que Besson. Besson, le mec qui cire mieux les pompes que n'importe qui. Un maître en la matière ! Les étrangers il les aime que quand il couche avec. Nous avons eu un ministre de l'Intérieur qui s'assoit allégrement sur la présomption d'innocence, surtout quand il s'agit d'Auvergnats qu'auraient passé trop de temps à garder les vaches sur les pentes du Mont d'Or. Il est parti à l'ombre de l'Elysée, maintenant. Un connard remplace un connard. J'ai gardé le meilleur pour la fin, parce que ça vaut son pesant de cacahuètes. Le spécialiste des sondages élyséens n'est autre que l'ancien rédacteur en chef de Minute. Minute, c'est le torchon cher à Gollnisch, qui lui-même est l'adversaire principal de Marine dans son parti. Mais, ça sent drôlement mauvais dans l'entourage de l'Executif !

    Voilà pourquoi "fascistes" ! Parce que finalement, vous n'êtes que ça ! Un ramassis d'étrons qui se cachent derrière une étiquette tantôt républicaine, tantôt laïque, tantôt chrétienne.

    Souviens-toi, souviens-toi de cette nuit du 4 août, de ses rêves et de son abolition ! Souviens-toi de cette nuit, souviens-t'en, à l'oubli je ne peux me résoudre !

[Fuck you, I won't do what you tell me !]
 

Dimanche 30 janvier 2011 à 19:24

    Bien qu'étant de nature plutôt pacifiste, il apparaît, au fil des expériences, qu'il n'y a que la violence, la vraie, qui soit efficace pour faire entendre ce qu'on a à dire. Et même le Premier Ministre français va dans ce sens, comme quoi, c'est pas une idée totalement en l'air digne d'un pilier de comptoir de dix-sept ans qui rêve d'intégrer les Brigades Internationales en chantant "Bella ciao" à tue-tête.

    Une petite démonstration s'impose. Elle peut paraître absurde, mais c'est très efficace.

    Prenons un pays comme la France, une démocratie qui n'en a que le nom. Prenons, au hasard, un conflit social majeur comme l'allongement de la durée de travail. Souvenez-vous, c'était y'a pas si longtemps, l'automne 2010. Trois millions de personnes dans les rues pendant un mois et demi. Ce qui, dans un pays où l'on considère que 200 000 résistants pour 20 millions d'habitants représente la résistance de tout le pays, est quand même quelque chose, n'est-ce pas ? Quelques échauffourées avec les C.R.S mais rien de pire qu'à l'ordinaire. Le Président de la République et le Premier Ministre de ce beau pays, unis contre vents et marées, restent droits dans leurs bottes et vont même jusqu'à interdire la vaseline pour les mois à venir.

    Prenons maintenant un autre pays, l'Egypte, une dictature qui n'en a presque plus que le nom. Prenons cette révolte qui gronde depuis une semaine, largement inspirée par la voisine tunisienne. Quelques centaines de milliers de personnes dans les rues, qui n'hésitent pas à aller chatouiller les flics locaux et à tout casser, pour pouvoir bénéficier d'un peu plus de... démocratie, liberté ou toutes autres choses qu'ils n'ont pas. Un peuple en colère quoi. Et c'est là qu'intervient gracieusement le Premier Ministre français, pour étayer la thèse du premier paragraphe d'une façon totalement involontaire et surtout, pour ne pas faire une deuxième erreur de timing qui pourrait être cruciale pour notre beau pays dans ses relations internationales. Je cite donc celui-ci : "Ce que nous disons simplement au gouvernement égyptien, c'est qu'il faut qu'il entende les revendications." [Source AFP, pour les curieux].

    Bref, on croit presque rêver et on a comme une envie de gueuler au loup en croisant l'opportuniste arriver comme un donneur de leçons. Si j'avais été Moubarak, je lui aurais rétorqué un "Fais la même chose dans ton pays, on verra après, pauv'con !" ou un truc du même genre, bien alambiqué. Notre premier ministre vient donc de donner une crédibilité inouïe à la lutte armée. Alors, je n'ai qu'une chose à dire...

[Aux armes, citoyens !]

Dimanche 31 octobre 2010 à 10:38

http://grand.gourou.nomade.free.fr/Blogounet/VivreLibre.jpg

Aujourd'hui, l'humour graveleux est dangereux.
Six mois de prison,
De quoi passer Pâques au tison.
C'est ça, quand on est un gueux.

Aujourd'hui, se balader avec seize grammes,
Ca n'est pas un drame.
On peut faire le malin
Quand on a des copains.

Aujourd'hui, le Garde des Sceaux
Ressemble à Marlon Brando.
Le quatrième volet du Parrain
C'est pour demain.

Aujourd'hui, on rêve d'Italie.
Le modèle est Berlusconi.
Tous ensembles
Dans l'ignoble.

Alors, Liberté, j'écris ton nom.
Pour qu'on se souvienne, que toi et tes compagnons,
Egalité et Fraternité,
Vous avez un jour existé.

[Appelle-moi "Camarade !"]

Samedi 3 avril 2010 à 22:08

      Une semaine ou presque à rien foutre, en d'autres circonstances, j'aurais pas dit non. Quand tout l'monde se targue de ne rien foutre en touchant allégrement ses 400 billes minimum par mois, ça l'fait moins. Surtout que toi, pour ne rien foutre tu touches pas une bille.

      Donc, pour mon avenir, je pense investir dans un ou deux pains de Semtex, bidouiller un circuit imprimé à la noix et aller coller tout ça sur un bâtiment d'un grand nom de l'industrie pharmaceutique encore à définir. Le tout accompagné d'un joli mot du style "Prenez-moi en stage sinon vous allez vous retrouver en orbite autour de la Terre, façon puzzle.". Quoique pour certains on pourrait aussi faire sauter les actionnaires, mais bon, c'est un autre débat. Et puis ça risque de coûter cher en explosifs. Et faire du T.N.T dans une casserole c'est déconseillé, quand on tient à sa vie.

      Mais bon, on peut toujours tenter de synthétiser dans une cave le L.S.D du XXIème siècle, vendre les brevets la peau du cul à Bayer et s'en foutre totalement. On peut aussi essayer de rêver et donc penser à la Bosnie et à l'Australie qui nous filent doucement sous le nez. Pensée négative. Pas bon. La haine mène du côté obscur de la force, a dit Yoda.

      Tout n'est pas perdu, pour les prochains mois, je peux potentiellement atterrir à Agen, Annonay, Jonchery-sur-Vesle ou Forbach. Et peut-être Champigneulles, vu que je me vante, pour reprendre la métaphore, d'avoir la boule à zéro pour un boulot qui nécessite d'avoir le moins de cheveux possibles sur le caillou {cf. article précédent}. Au point où j'en suis, hein, on peut tenter le tout pour le tout.

[Monsieur, veuillez recevoir mes salutations révolutionnaires.]

Jeudi 26 novembre 2009 à 18:25

http://grand.gourou.nomade.free.fr//Blogounet/roosevelt.jpg
      Le lycée F. Roosevelt, où j’ai passé trois ans de ma scolarité. Il y a une semaine, un premier ministre a décidé de s’y promener. Et, par les temps qui courent, c’est plutôt risqué. Qui dit lycée, dit lycéens et donc révolte. Ca n’a pas raté, les lycéens étaient au rendez-vous.

      Des cailloux ont volé, venant de l’arrière de la masse lycéenne. Quatre lycéens ont été arrétés et quelques uns largement secoués par les forces de l'ordre. Les quatre filent en garde à vue, accusés d’avoir lancer les fameux cailloux et autres projectiles. Sauf qu’ils étaient à l’avant, eux.

      Mais la police prétend avoir une vidéo qui les montre clairement caillouter le premier ministre qui tente sa renaissance politique. Vidéo que tous veulent voir, évidemment. Vingt-quatre heures de garde à vue plus tard et une comparution immédiate en poche, on assiste à un semblant de procès expéditif. Personne, pas même les juges pendant le procès, n’a vue la principale et seule preuve à charge, la fameuse vidéo. Au final, le club des quatre a gagné trois mois avec sursis et un avenir professionnel amputé de quelques possibilités.

      Après le groupe de Tarnac, arrété en grande pompe un 11 novembre et qui peut se vanter d’avoir un des dossiers d’instruction les plus vides de la justice française, après les casseurs de Poitiers, arrétés presque de la même façon que le club des quatre, innocents pour la plupart, et après de nombreux autres faits d’armes, m’est avis qu’on peut se poser des questions. Du genre, « Et les preuves, elles sont où ? ». Pourtant, même quelqu’un qui a la mémoire courte pourrait se rappeler qu’il y a quelques jours, les responsables de feu AZF ont été relaxés. Pour quelle raison ? Par manque de preuves, pardi !

[Liberté, égalité, mon cul !]

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast