Mardi 28 octobre 2008 à 20:39

     On se dit bien souvent que les histoires sur les blondes sont bien trop énomes pour être vraies. Eh bien détrompez-vous !

     Tout l'monde connaît l'histoire de la blonde qui voit une peau de banane sur un trottoir et qui se dit, très intellectuellement, qu'elle va encore se casser la gueule. Il y a une variante réelle qui existe, celle de la brune et de la frite dans un Quick rémois. La chute dans l'abîme humain est aussi douloureuse, si ce n'est plus, puisque la brune en question a porté plainte contre la frite, ou plutôt contre le restaurant.

     Mais, bordel de merde, on l'a pas forcée à marcher dessus et à s'éclater les jambes par terre ! Faudrait arréter d'être con, ça commence à devenir répétitif et lassant. Si au moins elle s'était fait un coup du lapin de derrière les fagots, elle aurait au moins eu les félicitations du jury des Darwin Awards pour s'élever un peu au-dessus de la masse plutôt que de s'enfoncer plus bas que terre dans la connerie humaine.

     Je sors de chez moi, il se met à pleuvoir et je n'ai pas de parapluie. Hein, c'est vrai, à quoi ça sert, à part à éborgner les passants qu'on croise et qui n'en ont pas ? Bref, je choppe un rhume énorme, le truc qui te cloue au lit pendant dix jours. Météo France n'avait pas prévu l'averse en question, je porte plainte contre eux. Trop bien la vie, hein ? 

[Il vaut mieux en rire.]

Dimanche 26 octobre 2008 à 12:28

     Ca recommence à avoir de la gueule, après avoir passé la matinée à trifouiller le CSS de la nouvelle version. Il serait préférable pour vos yeux de ne pas regarder l'habillage "Tests", qui porte bien son nom.

[A p'luche !]

Vendredi 17 octobre 2008 à 18:43

     Cette rubrique devait s'appeler "Chroniques d'un monde absurde." mais les caractères étaient trop nombreux pour tous tenir dans le champ, il a donc fallu improviser quelque peu. Et je n'me doutais pas qu'il y aurait matière à écrire deux trucs en si peu de temps. Preuve, s'il en faut, que ce monde, ou plutôt certaines personnes, le sont.

     Il y a quelques mois, au début du mois de juillet, une dame est partie en vacances tout à fait discrètement. Elle s'appelle Edwige. Quand elle est revenue de vacances, elle était malade et tout l'monde s'agitait autour d'elle, soutenue par des gens qui pensaient qu'avoir un délégué syndical pédé et séropositif pouvait nuire à la sécurité nationale. Et puis, elle est morte, on l'a enterrée dans la dignité.

     Et, un beau jour d'octobre, ses hériters, ceux-là même qui la supportaient avec ardeur durant son agonie, se retournent contre la défunte, en criant à l'injustice et à la "dénonciation calomnieuse" pour citer ces personnes. Alors bien sûr, ce n'est pas la pauvre Edwige, morte dans l'oeuf, qui mis est en cause mais son entourage. Et c'est là qu'il y a, comme qui dirait, une couille dans l'paté.

     Les fameux carnets secrets, sous scellés judiciaires, sont arrivés, comme par magie, dans les mains d'un journaliste. M'est avis que se retourner contre le journaliste en question aurait été bien plus logique, puisqu'un président, proche de la petite Edwige de surcroit, sait bien que le mec des R.G, avec sa moustache et son imper' beige, surveillant les manifs avec ses jumelles, eh ben il est pas là pour jouer aux billes, voyez-vous ! Nul n'est censé ignorer la loi, bordel de merde !

     Je me demande si un responsable assiociatif séropositif aurait pu se retourner contre les R.G et quelle influence ça aurait eu. Simple question rhétorique, parce que tout l'monde sait que la plainte aurait été classée sans suite, ça tombe sous l'sens.

[Et la logique dans tout ça ?]

Mercredi 15 octobre 2008 à 22:04

     Il y a ces deux choses que l'on voulait marier de force il y a quelques mois, l'un viril et fort, l'autre influençable par les quatre vents et même plus : le sport et la politique. Mariés de force parce que l'un n'était pas d'accord pour se marier avec l'autre, et réciproquement.

     On nous disait que les Jeux Olympiques n'avaient rien à voir avec les conditions de vie des chinois et que même à Athènes, dans l'ancien temps, y'avait des esclaves alors pourquoi pas aujourd'hui ? C'est vrai quoi, on est déja trop sur la planète, si en plus il faut sauver et élever la vie d'une main d'oeuvre gratuite, on n'est pas sortis de l'auberge ! Je m'égare mais tout ça pour dire qu'on s'en cognait pas mal, en gros.

     Et puis, il arriva ce qui arrivait sûrement dans ce genre de situations à l'époque où ce genre de mariage était encore légion. Les deux époux promis l'un à l'autre tombèrent amoureux. C'était un lendemain de match qu'ils étaient allés voir tous les deux. Un match houleux d'ailleurs. Un hymne national fut sifflé. Après une nuit de méditation agitée, c'était décidé, ils allaient se marier, aujourd'hui même !

     La cérémonie, agitée elle aussi, a lieu devant les micros d'une radio. La porte est fermée, tout l'monde est prêt pour la grand messe. Pour féter cette union, à la fin de la cérémonie la décision est prise : des sifflets sur la marseillaise et hop, tout l'monde au vestiaire pour jouer aux billes ! Le maire a officialisé la chose ce soir, tout va bien.

     Et à ceux qui se poseront la question pour les chinois alors que, merde, c'est qu'une chanson on devrait leur répondre un truc du genre "Oui, mais c'est la France. Tu l'aimes ou tu la quittes.". Et toc ! C'était donc ça, les fameux impurs de ladite chanson ?

     J'espère que ces deux là mèneront la belle vie qui leur est promise et surtout, j'espère qu'il n'auront pas l'idée saugrenue de se convertir au bouddhisme et d'aller se perdre au Tibet, ça serait vraiment trop con de finir comme ça !

[C'est pour mieux en rire jaune.]

Samedi 11 octobre 2008 à 11:17

     Dans mon rêve de cette nuit, l'hôpital de Reims est entouré de champs à perte de vue. Le terrain est accidenté, à l'image d'un champ de bataille pas loin de Verdun. Les bâtiments, approchant architecturalement la gare de Metz, sont perchés en haut des collines ce qui leur procure cette impression de grandeur quand on les contourne par les chemins situés en contrebas. On sort de cet hôpital par un chemin bordé par des haies, entre les champs.

     Très étrange cette impression d'avoir déja visité cet endroit dans mes rêves. C'était comme si j'regardais le même film, à quelques heures d'intervalle. J'savais déja c'qui allait s'passer. En l'occurence rien, puisque j'me suis réveillé en coupant à travers les champs. Pas d'bol !

     En me réveillant, j'avais les paroles d'une chanson d'Aldebert en tête. Paroles qui m'ont rappelé que je les avais entendues pour la première fois sortant de la bouche de quelqu'un qui se prénomme Alice, si mes souvenirs sont bons. Le genre de personne qui te fait peur quand tu découvres à peine la vie à 16 piges passées alors qu'elle a l'air d'en connaître déja toutes les ficelles. Ca vous rajeunit pas tout ça !

    [Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing !]

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