On nous disait que les Jeux Olympiques n'avaient rien à voir avec les conditions de vie des chinois et que même à Athènes, dans l'ancien temps, y'avait des esclaves alors pourquoi pas aujourd'hui ? C'est vrai quoi, on est déja trop sur la planète, si en plus il faut sauver et élever la vie d'une main d'oeuvre gratuite, on n'est pas sortis de l'auberge ! Je m'égare mais tout ça pour dire qu'on s'en cognait pas mal, en gros.
Et puis, il arriva ce qui arrivait sûrement dans ce genre de situations à l'époque où ce genre de mariage était encore légion. Les deux époux promis l'un à l'autre tombèrent amoureux. C'était un lendemain de match qu'ils étaient allés voir tous les deux. Un match houleux d'ailleurs. Un hymne national fut sifflé. Après une nuit de méditation agitée, c'était décidé, ils allaient se marier, aujourd'hui même !
La cérémonie, agitée elle aussi, a lieu devant les micros d'une radio. La porte est fermée, tout l'monde est prêt pour la grand messe. Pour féter cette union, à la fin de la cérémonie la décision est prise : des sifflets sur la marseillaise et hop, tout l'monde au vestiaire pour jouer aux billes ! Le maire a officialisé la chose ce soir, tout va bien.
Et à ceux qui se poseront la question pour les chinois alors que, merde, c'est qu'une chanson on devrait leur répondre un truc du genre "Oui, mais c'est la France. Tu l'aimes ou tu la quittes.". Et toc ! C'était donc ça, les fameux impurs de ladite chanson ?
J'espère que ces deux là mèneront la belle vie qui leur est promise et surtout, j'espère qu'il n'auront pas l'idée saugrenue de se convertir au bouddhisme et d'aller se perdre au Tibet, ça serait vraiment trop con de finir comme ça !
[C'est pour mieux en rire jaune.]