Samedi 29 décembre 2007 à 19:51

    Le mec là, celui qui écrit à la troisième personne, ne sait justement pas quoi écrire. Mais comme il a faim et qu'il a encore un peu de temps avant de manger et qu'en plus il s'ennuie comme un rat mourrant en train de danser l'opéra, ben il passe par là.

    Oui, ici même ! Surprenant, non ?

    Bon, évidemment, comme il n'a pas grand chose de potable à raconter, cet article risque de sentir le moisi à trois clics, mais on s'en fout.

    Il se sent étrange, le bonhomme. Etrangement bizarre. Bizarrement étrange. Enfin un truc dans ce goût là, quoi. Mais putain, qu'est-ce que c'est fabuleux !

[Ca tient quand même à pas grand chose.]

Samedi 22 décembre 2007 à 14:09

    Certes le titre est un peu glauque. Mais sa glauquitude n'est rien comparée à ce que renferme ce thriller écrit d'une très belle façon par un mec qui répond à la douce identité de Maxime Chattam.

    Imaginez, vous êtes à Portland, quelque part au nord-ouest des Etats-Unis. Vous vous appelez Joshua Brolin, jeune inspecteur de la police criminelle qui a passé quelques années au FBI et votre route croise celle du Bourreau de Portland,'un tueur en série d'une cruauté sans égal qui découpe les avant-bras de ses victimes. Un grand classique du crime sexuel me direz-vous. Le Bourreau finit par mourir et tout va bien dans les chaumières.

    Mais le classique s'en va à toutes jambes lorsqu'un an plus tard, des meutres identiques sont perpétrés dans la même ville de Portland, reprenant le modèle exact de celui qu'on a appelé le Bourreau. Ce n'est que le début du cauchemard.

    Rarement un bouquin ne m'a autant hanté que celui là. Il faut dire que le brave Maxime sait comment s'y prendre pour vous imprégner de la tension permanente qui envahit cette histoire. Les détails ne manquent pas, mais ça ne suffirait pas à en faire un excellent livre.

    L'auteur maîtrise son lecteur pour l'emporter jusqu'au bout de la nuit, jusqu'à comprendre le mécanisme du nouveau tueur en série. Mais tout cela ne se déroule pas sans quelques embûches, et elles sont nombreuses.

http://grand.gourou.nomade.free.fr/Blogounet/amedumal1.JPG

     [Pour les amateurs de polars ce bouquin est une perle.]

Samedi 22 décembre 2007 à 12:53

    Ah ! Y'a guère grand chose de plus beau que la traversée d'une fac déserte à 8h du mat', une fac blanchie par le givre, avec un lever de soleil qui sert de toile de fond aux vieux amphis en béton hideux perdus au milieu de nulle part. C'est un peu comme une nouvelle traversée de la banquise tous les matins. Traversée qui se révèle d'autant plus éprouvante que le guignol qui la réalise se balade avec rien d'autre qu'un vulgaire sweat sur le dos. Mais c'est tellement bon de prendre quelques violentes bouffées d'air frais en pleine face !

    Un chouillat de neige sur l'herbe déja bien gelée serait le top du top. Ben quoi ? Noël n'est pas encore passé, on peut se perdre à réver de choses et d'autres. Mais bon, deux semaines sans entendre parler d'intégrales triples, d'alpha-(D)-frutofuranose et autres fabuleuses choses de la vie estudiantine, c'est déja pas si mal.

[On fait avec c'qu'on a.]

Jeudi 13 décembre 2007 à 22:55

    J'crois que je viens de me lancer dans une nouvelle série, le "C'est con un..." ! Un filon à exploiter jusqu'au bout, tant que c'est productif ! Tout ça pour pour dire qu'un amphi à moitié vide bercé par des généralités et des banalités sur des capteurs d'instrumentation c'est marrant à observer.

    Y'a d'abord ceux qui écrivent tout ce que le prof dit. Ils ont la tête baissée, comme s'ils allaient écrire plus vite dans cette position.
    Y'en a d'autres qui ont la tête baissée, ceux là n'ont pas de stylo dans leur main, mais juste la tête dans les bras, en pleine fin de nuit.
    A l'opposé y'a ceux qui essayent tant bien que mal de rester éveillés et qui baillent aux corneilles toutes les cinq minutes.
    Le reste de la promo, quant à lui, essaye de résister au talent soporifique du prof et s'amuse ou même pouffe de rire à chaque mimique étrange de l'être qui parle, un peu plus bas, devant le tableau. Et c'est que ce bonhomme n'est pas avare en mimiques en tous genres, ce qui rend ses cours agréables, même quand ils sont chiants à mourir.

    Et puis, il y a Frida, qu'est belle comme un soleil... Ouais, on va l'appeler Frida, comme dans la chanson. Parce que c'est vrai qu'elle est belle comme un soleil. Comme un soleil en amande même.

    On en revient toujours à la même chose, et pourtant j'ai l'impression qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond.

[Chez ces gens là, on ne pense pas, monsieur, on ne pense pas !]

Samedi 8 décembre 2007 à 19:39

    C'est très con même. Au début, on voit au loin une raie de lumière avec tous ces gens qui dansent autour, alors on s'dit, tiens, et si j'les rejoignais ! Et puis on s'incruste un peu, en essayant de passer inaperçu. Et donc on s'emmerde un peu, on les regarde tous s'amuser et se raconter leurs dernières aventures au coin du feu, à la belle étoile tout en n'osant rien trop dire.

    Et puis, on sert une bière à l'un, on tend une allumette à l'autre et hop, on s'incruste activement dans le groupe déja formé, petit à petit. On y prend goût, on va même jusqu'à y retourner pour le simple plaisir de se délecter à nouveau des aventures incroyables de ce nouveau monde.

    Et puis, écouter les autres ça va bien deux minutes alors on s'dit que si on racontait des trucs comme eux ça pourrait être bien. C'est à ce moment là qu'on se rend compte que ça fait du bien de crier du bout des doigts dans le vide virtuel.

    [Et c'est là que tout commence.]

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