Jeudi 31 janvier 2008 à 22:47

    C'qu'est bien dans la vie, c'est que des fois on n'a besoin de rien. On n'a pas non plus envie de quelque chose. Mais contrairement aux idées reçues, quand on ne veut rien c'est pas la fin du monde. C'est ptete même le début d'un nouveau monde, plus discret, plus mieux, tout simplement.

    Quand on ne veut rien de particulier, on a le droit de vouloir tout à la fois et même un peu plus, sans pour autant se le faire reprocher. Et ça c'est pas mal. Voire même fabuleusement bien.

    Mon âme nomade a plutôt envie de s'balader tranquillement sans qu'on la dérange dans ses pérégrinations, même si elles se révélaient pas très valorisantes ou autre chose encore de faussement péjoratif. C'est tellement bon de découvrir le monde par soi-même ! Se prendre des murs dans la tronche, voir de la lumière sous une porte, ouvrir la porte avec de grandes précautions, jeter un coup d'oeil de l'autre côté puis l'ouvrir d'un grand coup pour féter ça !

    Dans vingt-quatre heures je foulerai à nouveau le sol messin qui n'ma pas vu depuis mon dernier voyage. Chose qui me parait plutôt logique, en effet. Septembre, un truc comme ça j'crois. Une porte a été ouverte en ce début d'automne et personne n'a encore tenté de la refermer. Ben oui, on dirait pas comme ça, mais c'est dangereux une porte ! En parlant du sol messin, ça serait pas mal qu'il soit un peu enneigé. Mais pas trop non plus, sinon je vais descendre une rue sur les fesses et me retrouver dans la Moselle, j'aurai pas l'air con, tiens !

[Hey gros, t'as pas une schmere ?]

Dimanche 27 janvier 2008 à 22:59

    Une petite vue du toit de la cathédrâle de Reims pendant l'coucher du soleil y'a quelques heures. J'me suis dit que ça valait le coup de la mettre là, juste parce que j'trouve cette image belle.

http://grand.gourou.nomade.free.fr/Blogounet/cathedrale.jpg

Mercredi 23 janvier 2008 à 12:51

    Comme si on regardait un ciel d'été, parsemé d'étoiles filantes, dans un coin de cambrousse on sait pas trop où, mais c'est pas c'qui importe.

    L'atterrissage après Into the Wild est long, c'est renversant. J'sais pas d'ailleurs s'il aura lieu un jour. Vaudrait mieux que non, c'est tellement bon. En tout cas c'est pas pour tout de suite. C'est galvanisant à souhaits. Merveilleux. Ca n'a fait que renforcer mon envie de prendre la route avec mes deux compagnons, malgré tout c'que ça implique comme difficultés futures si ça se réalise. 

    Une envie de road-trip, loin de tout, comme pour mieux nous rapprocher de nos rêves sans avoir la crainte que quelqu'un les effraie et les fasse fuir. Envie de toucher le ciel du bout des doigts, ou du moins d'essayer.

[Peu importe où on va, l'important c'est qu'on y aille.]

Dimanche 20 janvier 2008 à 0:47

    C'est agréable de se sentir en vacances. Pour une semaine. Mais ça pourrait être pour une éternité que ça me dérangerait pas, tellement j'ai envie d'aller voir ailleurs si l'eau a le même goût et si l'air y est mieux. Cela dit, j'pense que c'est passager, c'est la période qui fait ça à c'qui parait. Du moins c'est les conclusions que j'en tire à l'aide de mes expériences passées.

    Là, il me faut pas grand chose pour m'imaginer dans un coin du Sud-Ouest, entre Toulouse et Carcassonne, avec mes deux supers potes, un soir d'été à veiller autour d'un feu de camp ou de je n'sais quoi d'autre qui peut tenir un peu chaud, le tout après une bonne journée de marche. Les Bombes 2 Bal et les Fabulous Trobadors qui jouent chez moi en fond sonore depuis hier soir ne font qu'ajouter des détails magnifiques à ce que pourrait êtrre ce tour de France pédestre de galériens.

    Mais on n'y est pas encore. C'est dans six mois tout ça. Et en six mois il peut se passer des tas de trucs. Et là, magnifique, que dis-je, sensationnelle transition.

    Après plusieurs conversations, j'me suis rendu compte avec plus ou moins de violence qu'en trois mois il s'était passé énormément de choses dont on n'aurait pu prévoir l'existence ou la réalisation en ces temps reculés. Trois mois, c'est pas bien long pourtant, quand on les a traversés et qu'on jette un coup d'oeil derrière l'épaule. Mais c'était condensé quoi.

    Maintenant on est en janvier, faut s'y faire mon gros. Faudrait aussi prendre son courage à deux mains de temps en temps et ne point tout repousser à demain à deux mains.

[Bonne nuit, bonne nuit, c'est l'heure d'aller au lit !]

Jeudi 17 janvier 2008 à 23:51

    Pour commencer aujourd'hui j'me suis levé à 10h. Ca tombe bien, j'avais pas cours et il fallait bien profiter de ce jour de vacation qui s'est échoué au milieu de la semaine comme l'Erika sur les côtes bretonnes.

    Aujourd'hui j'ai jonglé entre les différents organismes qui proposent des assurances pour le personnel paramédical en vue de mon stage printanier au laboratoire de pharmacologie. Tout ça pour finalement m'entendre dire que tout ça était couvert par ma responsabilité civile alors que la GMF prétend le contraire. En gros, tout l'monde se renvoie la baballe et la baballe c'est moi, donc c'est pas très marrant. Je sais maintenant c'que ça fait d'être une patate chaude ! Et je crois qu'en fait, à l'origine, l'expression "C'est trop d'la balle !" voulait dire exactement le contraire de ce qu'elle signifie aujourd'hui.

    Aujourd'hui, en rentrant, exténué et surtout blasé par l'échec précédent, j'me suis lancé dans une mousse au chocolat, et même que ma maman elle en fait pas des aussi bonnes. C'est elle qui le dit, j'voudrais pas la contredire non plus ! Entre temps j'étais passé chercher mes deux t-shirts fraichement arrivés au bureau de  Poste ce matin en provenance du bec du Goéland.

    Aujourd'hui j'ai passé l'après midi à ne rien faire du tout. Comme tous les jeudis aprem', certes. Mais là c'était pire. De la glandouille de barbare !

    Aujourd'hui j'ai révé d'un tour de France estival à pieds avec mes deux potes en dégustant avec eux une pizza assortie d'une bonne bière bien fraîche, parce qu'il faut quand même se faire plaisir. Et ça, ça n'a pas d'prix ! Il ne me reste qu'à prier toutes les divinités, quitte à en inventer quelques-unes, pour que mon compte en banque ne fasse pas trop la gueule d'ici là, ce qui n'est pas franchement garanti.

    Aujourd'hui je n'ai pas regardé une seule fois les cours qui tapissent le sol de ma chambre relatant l'histoire de signaux électriques en tous genres. Plutôt embétant pour les deux derniers partiels de demain aprem'.

    Aujourd'hui j'ai écrit un article qui se voulait drôle au début mais qui s'est un peu perdu en chemin à mon humble avis. Mais on n'se refait pas !

    Aujourd'hui je vais aller me jeter dans les bras d'Henning Mankell, mon romancier suédois préféré. D'un autre côté c'est le seul que je connaisse, mais il faut avouer qu'il est bon. Un peu comme sont les basses de Kaly Live Dub qui résonnent actuellement dans mes cages à miel.

[Demain fuit qui le poursuit.]

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