Là, il me faut pas grand chose pour m'imaginer dans un coin du Sud-Ouest, entre Toulouse et Carcassonne, avec mes deux supers potes, un soir d'été à veiller autour d'un feu de camp ou de je n'sais quoi d'autre qui peut tenir un peu chaud, le tout après une bonne journée de marche. Les Bombes 2 Bal et les Fabulous Trobadors qui jouent chez moi en fond sonore depuis hier soir ne font qu'ajouter des détails magnifiques à ce que pourrait êtrre ce tour de France pédestre de galériens.
Mais on n'y est pas encore. C'est dans six mois tout ça. Et en six mois il peut se passer des tas de trucs. Et là, magnifique, que dis-je, sensationnelle transition.
Après plusieurs conversations, j'me suis rendu compte avec plus ou moins de violence qu'en trois mois il s'était passé énormément de choses dont on n'aurait pu prévoir l'existence ou la réalisation en ces temps reculés. Trois mois, c'est pas bien long pourtant, quand on les a traversés et qu'on jette un coup d'oeil derrière l'épaule. Mais c'était condensé quoi.
Maintenant on est en janvier, faut s'y faire mon gros. Faudrait aussi prendre son courage à deux mains de temps en temps et ne point tout repousser à demain à deux mains.
[Bonne nuit, bonne nuit, c'est l'heure d'aller au lit !]