Dimanche 20 décembre 2009 à 16:24

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      Qu'on le veuille ou non, on dépend tous de repères qui nous aident à nous situer dans la vie, que ça soit le p'tit vieux qui sort son chien tous les matins à 7h, le couple d'amoureux transis qui semble immuable ou le mur de Berlin pour ceux nés entres les années soixante et quatre-vingt.

      Et puis, il arrive un moment où ces repères finissent par se dérober sous nos pas, sous les leurs. Et on se dit qu'on n'aurait jamais pu imaginer ça. Pas comme ça. On savait que le p'tit vieux était malade, mais on pensait pas qu'il allait mourir, pas maintenant. Du coup, le chien, y'a plus personne pour le sortir.

      Et là on se rend compte qu'on est devenus esclaves d'une certaine logique devenue presque routinière et habituelle et qui va devoir changer, parce qu'elle n'existe plus, telle qu'elle était il y a encore peu de temps. Et le pire dans tout ça, c'est qu'on a du mal à se souvenir comment c'était avant, comment c'était avant que le p'tit vieux sorte son chien tous les matins à la même heure. Mais non, il a toujours fait ça, c'est pas possible !

[Et au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester... ...Des étoiles filantes.]

Lundi 14 décembre 2009 à 18:33

      Ah, le voila enfin ce truc dont tout l'monde parle tant ! J'commençais à m'inquiéter, Saint-Nicolas avait fait ses valises et toujours pas la moindre trace de ce phénomène. Mais la voila, cette chose qui pique les doigts même quand elles sont bien enfouies dans les poches. En même temps, personne ne m'avait forcé à descendre à pieds de ma colline, tout ça parce que le tram mettait un certain temps à arriver. Cela dit, mon expérience me dit que c'est plus agréable de se geler en marchant à fond les ballons qu'en restant statique à attendre un truc qui n'arrive décidément pas. L'effet positif de la chose c'est que ça désertifie pas mal les rues, à croire que les gens du coin, quand ça caille, ils restent chez eux. Du coup, pas de risque de rencontre impromptue au coin d'la rue avec une poussette, à 7km/h, la poussette serait dans un sale état.

      Coïncidence ou pas, le froid est aussi de mise chez les DRH de l'industrie pharmaceutique, je viens de recevoir ma quatrième réponse négative pour un stage. C'est la crise. Oui mais non, y'a toujours autant de malades et donc de médicaments vendus, donc celle-là, à moi on m'la fait pas. Et puis, ils sont moins drôles que mes précédentes expériences {cf. juillet 2008}, même pas une petite blagounette glissée dans le courrier, que-dalle ! Vraiment rien n'va plus ! Enfin, tout n'est pas perdu, j'ai encore une dizaine de réponses potentielles, si ces messieurs veulent bien s'en donner la peine, donc faut pas être pessimiste, ça va sûrement arriver un jour !

[Prout !]

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