Il y a de ça quelques semaines et devant le trou abyssal que formait mon avenir, j'ai refait signe à Boehringer pour leur dire que j'étais libre à partir de début septembre et que donc, s'ils voulaient, ils pourraient m'embaucher ! Sait-on jamais, chimiste dans l'industrie pharmaceutique, ça pourrait l'faire !
Moultes événements se sont déroulés entretemps et j'avais un peu oublié ce courrier qui était parti un truc comme fin août. V'la t'y pas que, quand j'ouvre la boîte aux lettres tout à l'heure, je trouve une enveloppe qui porte le fameux logo Boehringer. J'passe les détails qui ont constitué ma montée des deux étages en me demandant quelle connerie ils allaient pouvoir sortir cette fois et, surtout, s'ils allaient faire mieux que la fois précédente, parce qu'ils avaient quand même placé la barre très haut ! Du vrai travail de pro.
Après une lecture pleine d'émotion il fallait bien avouer que la déception était au rendez-vous. En effet, cette fois le fameux courrier annonce seulement qu'ils n'ont pas la capacité de m'accueillir pour un contrat saisonnier. Il est évident que lorsqu'on postule pour un C.D.I, le fait de savoir si l'accueil d'un employé saisonnier est possible est éminemment important. Ressaisissez-vous un peu les mecs, y'a du laisser aller là !
J'espère que la direction des ressources humaines de cette chère entreprise va saisir l'occasion que je vais lui fournir pour attraper la balle au bond et nous faire un strike, rien que ça ! Allez les gars, on en fait un mieux que le courrier de juillet et j'vous fais de la pub gratuitement pendant un an. Ouais, j'suis pas salaud.
[Je te protoxyde d'azote et je fais la peau à Roger Rabbit dans les tunnels du C.E.R.N]