Tout à l'heure, dans l'bus avec les Vieilles Valises dans les oreilles, je me voyais là-bas, sur un bout de route entre Bordeaux et Brive, entre deux bleds paumés, le sac sur le dos, le soleil sur la nuque et les yeux sur l'horizon. Il m'a fallu un p'tit temps avant de me rendre compte que j'allais louper l'arrêt. Mais j'y serais bien resté, à marcher dans mes pensées périgourdines.
J'ai commencé à lister ce que je devrai prendre, acheter. Le strict nécessaire, sinon mon dos rendra l'âme au bout de la première dizaine de kilomètres. J'ai fait ça hier dans l'train, avec les Hippies qui sont loin d'être 17 en fond sonore. Ca avance petit à petit, ça prend forme. J'ai déja esquissé un semblant de parcours auquel je n'me tiendrai pas, mais c'est toujours bien d'avoir quelque chose à quoi se fier, au cas où.
Pour c'qui est du reste de l'été, j'dois dire que l'apprentissage du croate est resté au point mort, malheureusement. J'ai encore quelques mois pour m'y mettre, au moins un peu, sans délaisser le reste. Penser à un itinéraire, là ça serait nécessaire. Ou à plusieurs, d'ailleurs. J'ai encore pas mal de trucs à faire pour que tout ça ne reste pas à l'état de rêve voire même de fantasme.
[Il habite un p'tit peu partout, mais surtout un p'tit peu nulle part.]