Dimanche 27 juin 2010 à 21:15

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      On pourra assez facilement dire que c'était vachement bien. Et ça l'était, pour moi. Une sorte de bol d'air éphémère. On en repart avec une chaleur étouffante, avec des questions auxquelles il faudra nécessairement trouver une réponse un jour et avec une bribe de quotidien réel. Juste une bribe, mais à mon sens c'est déja pas si mal.

      La route est longue, comme pour tout périple. Mais pour le moment, je crois que rien n'a pas valu la peine de tous ces efforts. Ne serait-ce que ce sourire, le matin. Y'a des week-end comme ça, qui font l'effet d'une bouffée d'air frais.

      Et puis, il y avait cette vache devant la gare. Esperanza qu'elle s'appelle. On pourrait croire qu'elle portait un message, sans l'savoir. On pourrait résumer ça à la photo qui vient, la Lune qui se lève, doucement mais sûrement, et qui vient éclairer la nuit de toute sa splendeur.

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[Je fais mienne cette phrase : "La fougue, l'envie, sinon rien."]

Mercredi 23 juin 2010 à 22:22

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[A l'ouest, toujours à l'ouest !]

Dimanche 20 juin 2010 à 0:05

      On se voit déja sur la scène. La grande scène du deux ! Alors on s'met sur son trente et un avec ses plus belles répliques et ses plus beaux couteaux. La bataille est déja bien entamée, il fait chaud et l'ennemi tombe comme des mouches, les lames cinglent l'air et les cris de détresse rythment le temps.

      La lame rencontre quelque chose de mou. En regardant de plus près, c'est un oeil. En élargissant le champ, on reconnait un visage, celui de son propre frère. La lame reste dedans, la main qui était à l'autre bout s'en est allée. Les tranchées de Verdun font pâle figure devant le champ de bataille. La main est déja très loin, trop loin sûrement pour entendre la voix du frère aveuglé qui demande qu'on l'achève.

      La scène se termine par le baissé de rideau. Les acteurs saluent face à la foule en délire.

[Il y a des spectacles qu'on devrait garder pour nous-mêmes.]

Jeudi 10 juin 2010 à 21:25

      Des fois, on se demande à quoi ça servait de se battre avec autant d'acharnement quand, finalement, tout pousse à foncer dans le mur, tête baissée et le pied bloqué sur l'accélérateur. J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi ce qu'on a acquis devient comme une bastide imprenable, alors que ptete qu'elle est pas si terrible que ça. Les murs s'écroulent, normal quand les gamins foutent des coups de pieds dedans après que le maçon ait fait son boulot. Et même pas un travailleur clandestin !

      Au final, on regarde les murs tomber, les uns après les autres. Et puis, quand il n'y aura plus aucun qui tienne debout, il sera temps de partir. Partir et peut-être reconstruire. Ou jouer au juif errant. Mais mourir en martyr, c'est pas l'but. Ptete que c'est ça, la vie.

      J'ai pas la réponse. J'en ai même aucune en ce qui concerne mon avenir. Toujours pas. Pourtant je creuse, je nettoie des cailloux pour voir si y'aurait pas un hiéroglyphe caché sous la terre, mais ça donne pas grand chose.

[La vie est longue, longue, longue, longue...]

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