Samedi 30 janvier 2010 à 22:39

      Voila bientôt deux heures que j'essaye de remplir cette page avec des mots qui puissent avoir une cohérence et résumer ce qui se passe là dedans. J'ai essayé toute la semaine mais le constat est toujours le même. De toute évidence il est trop tôt.

[T'en fais pas mon ptit loup, c'est la vie, ne pleure pas...]

Samedi 23 janvier 2010 à 11:20

      Marcher sans savoir où on va, quand c'est la grande forme, c'est plutôt appréciable et même carrément jouissif. Quand c'est pas le cas, ça devient angoissant à souhaits. Alors on se prend à postuler pour un stage dans le massif-central, dont le sujet a l'air aussi passionnant que l'observation des mouches au mois de janvier. Mais être logé et payé pendant quatre mois, dans un bled qui compte moins d'habitants que la boîte de salariés, ça me titille sévèrement.

http://grand.gourou.nomade.free.fr//Blogounet/AyersRock.jpg
      Et je me vois, dans un peu moins d'un an et demi, jouer du didgeridoo au pied de l'Ayers Rock, le sac encore sur le dos et la tronche pleine de poussière. Donne-moi du rêve. Du rêve réalisable. Celui-là, il l'est. Alors, ça serait dommage de pas y penser beaucoup, de pas s'en servir comme un point de repère, même si c'est loin, ça fait un but. Un truc qui te pousse au cul. Et j'aimerais y aller avec celle qui m'a déja accompagné en Croatie, et qui fait de ma vie ce qu'elle est aujourd'hui. Parce qu'on a cette chance d'avoir les mêmes rêves et, en quelque sorte, les mêmes étoiles pour nous guider.

[Parcourir le monde et voir ce que la vie propose.]

Lundi 4 janvier 2010 à 23:10

      Ah, qu'ils étaient bien ces grands lacs ! Y'avait des oiseaux, ils chantaient, et même des ours, parait-il, dans les montagnes autour. Qu'est-ce que c'était bien ! Y'avaient même ces putains de touristes pas capables de la fermer deux secondes, mais qu'est-ce que c'était bien !

      Ici, maintenant, ça caille sec et les oiseaux sont partis. Restent quelques malheureux corbeaux. L'incertitude guette mes pas comme un vautour guetterait les derniers d'un animal agonisant. Et moi je suis là, armé de mes questions sans réponses hantées par des démons divers et variés dont j'essaye de me défaire tant bien que mal.

      Parait que Boehringer avait inventé la machine à remonter le temps, enfin c'est c'que j'avais cru comprendre. Du coup, j'crois que j'vais aller toquer à leur porte pour qu'ils me filent un tuyau à c'sujet. Ou alors une de leurs molécules miracles, un truc qui ferait voir la vie en rose, mais pas les éléphants. Eh oui, le rhum-coca ça n'fait effet qu'un temps.

[Mais en attendant le printemps, tu fais "pshit" irrémédiablement.]

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