Lundi 29 mars 2010 à 23:02
Le roulement de tambours est amère, âpre et presqu'angoissant. Au moins la vingtième fois de la journée que je regarde dans ma boîte mail, pour me rendre compte que le duo de joueurs de foot de l'équipe de France 98 n'a pas répondu. Presqu'angoissant. Mais, pas d'effusion de joie aperçue sur Facebook, ni de "Désolé les gars, c'est moi qui a été pris, bonne chance pour trouver un stage." {le scientifique a du mal avec le français, c'est connu}, donc, c'est déja ça. Oui, je sais, jeudi dernier, après l'entretien, ils nous ont dit "Réponse mardi.". Mais, sachant que l'équipe se réunissait aujourd'hui, on pourrait se dire qu'ils donneraient signe de vie avant la dite date.
La nuit va être courte, je le sens.
Et pourtant, je vais avoir besoin d'énergie, demain, pour me contenter de lancer un regard noir à l'administration de je n'sais quel truc, au lieu de retourner le bureau sur les genoux du bonhomme assis derrière. C'est mérité, hein, ça va faire quatre mois qu'on me casse les couilles avec un papier qui ne peut être délivré mais qui est indispensable à l'arrivée sur mon compte bancaire d'une paire de milliers d'euros providentiels gracieusement offerts par le Conseil Régional de Lorraine. Providentiels car inattendus. Mais si ça continue comme ça, je les toucherai avec ma retraite.
Le papier en question, un simple certificat de travail en fait, doit être planqué dans la Maison qui rend fou des
Douze Travaux d'Astérix. Et, potion magique ou pas, ils vont prendre cher. Ca a, d'ailleurs, déja commencé et, apparemment, y'a quelques mécontents. Boarf, ptete que ça leur fera se bouger un peu le cul. C'est toujours ça de pris.
[La situation est supercritique, mais pas désespérée.]