La nuit va être courte, je le sens.
Et pourtant, je vais avoir besoin d'énergie, demain, pour me contenter de lancer un regard noir à l'administration de je n'sais quel truc, au lieu de retourner le bureau sur les genoux du bonhomme assis derrière. C'est mérité, hein, ça va faire quatre mois qu'on me casse les couilles avec un papier qui ne peut être délivré mais qui est indispensable à l'arrivée sur mon compte bancaire d'une paire de milliers d'euros providentiels gracieusement offerts par le Conseil Régional de Lorraine. Providentiels car inattendus. Mais si ça continue comme ça, je les toucherai avec ma retraite.
Le papier en question, un simple certificat de travail en fait, doit être planqué dans la Maison qui rend fou des Douze Travaux d'Astérix. Et, potion magique ou pas, ils vont prendre cher. Ca a, d'ailleurs, déja commencé et, apparemment, y'a quelques mécontents. Boarf, ptete que ça leur fera se bouger un peu le cul. C'est toujours ça de pris.
[La situation est supercritique, mais pas désespérée.]