J'avais un peu oublié à quel point c'était agréable de pas sentir le vent froid se frotter à mes côtes. J'avais aussi oublié à quel point c'est bon de descendre à pieds de la colline, la clope à la main, alors que les mois précédents, les mains restaient bien au fond des poches, de peur d'attraper un rhume ou quelque chose comme ça.
Y'en a qui disent qu'on parle du temps qu'il fait pour oublier l'angoisse du temps qui passe ou qui est passé. Peut-être. Peut-être que ça s'applique à ma petite personne en ce moment. Mais peut-être aussi qu'il faut s'en foutre du pourquoi du comment. J'ai l'impression de sortir de plusieurs mois d'hibernation. Le réveil est doux, comme le soleil de 8h entre les arbres. C'est à croire qu'après avoir passer plusieurs heures par semaine à bosser sur la synthèse de l'ascorbate de sodium, doux nom de la vitamine C injectable, l'énergie est passée du papier à mon organisme. Incrédibeul ! La première vitamine télépathique. Ou une simple application d'un phénomène vieux comme le monde qui, quand il ne s'appelle pas hystérie, s'appelle simplement psycho-somatisation.
Pour le reste, ça n'a pas bougé. Je n'sais toujours pas où je vais passer les prochains mois. Et la date fatidique est dans douze jours. Mais là, je commence à retrouver le côté exaltant et excitant de l'imprévu. En gros, j'en ai plus grand chose à foutre, tant que je peux faire quelque chose et que c'est pas sur une chaîne de conditionnement. "Tu t'y connais bien en chimie ? Bah tu vas bosser sur le conditionnement des médocs. Bah oui, et mon cul c'est du poulet, abruti ?" La conversation type qui pourrait avoir lieu bientôt. Je préfère ne pas y penser, de peur de m'énerver quelque peu.
Y'en a qui disent qu'on parle du temps qu'il fait pour oublier l'angoisse du temps qui passe ou qui est passé. Peut-être. Peut-être que ça s'applique à ma petite personne en ce moment. Mais peut-être aussi qu'il faut s'en foutre du pourquoi du comment. J'ai l'impression de sortir de plusieurs mois d'hibernation. Le réveil est doux, comme le soleil de 8h entre les arbres. C'est à croire qu'après avoir passer plusieurs heures par semaine à bosser sur la synthèse de l'ascorbate de sodium, doux nom de la vitamine C injectable, l'énergie est passée du papier à mon organisme. Incrédibeul ! La première vitamine télépathique. Ou une simple application d'un phénomène vieux comme le monde qui, quand il ne s'appelle pas hystérie, s'appelle simplement psycho-somatisation.
Pour le reste, ça n'a pas bougé. Je n'sais toujours pas où je vais passer les prochains mois. Et la date fatidique est dans douze jours. Mais là, je commence à retrouver le côté exaltant et excitant de l'imprévu. En gros, j'en ai plus grand chose à foutre, tant que je peux faire quelque chose et que c'est pas sur une chaîne de conditionnement. "Tu t'y connais bien en chimie ? Bah tu vas bosser sur le conditionnement des médocs. Bah oui, et mon cul c'est du poulet, abruti ?" La conversation type qui pourrait avoir lieu bientôt. Je préfère ne pas y penser, de peur de m'énerver quelque peu.
Avant ça, on est allés se balader du côté de Klokochazia, douce contrée dont le nom pourrait faire penser à un mélange loufoque de "Kolkhoze" et de "Fantasia". Une promenade musicale des plus agréables dans une cartonnerie silencieuse et sombre. Après, on a pris la passerelle et on a croisé les frères Volovitch, qui nous parlaient d'amour raté dans une rue de Montréal. Et puis, samedi, de l'autre côté de cette passerelle magique, ça devrait swinguer le jazz manouche. On attendra le mois de mai pour faire un tour en Andalousie avec l'ami Titi. D'ici là, l'eau a le temps de couler sous les ponts, même si là-bas, elle n'y coule plus.
[Lalalaaaa...lalaaaa..lalaaaa..lalaaaa]