Dimanche 13 janvier 2008 à 22:27

    Les séries de Fourier, quel bonheur ! Mais, vendredi prochain, j'me souviendrai que quand la fonction est paire on mange les Bn parce que c'est bon, et que du coup, ben ils sont plus là. Et puis, faut pas oublier que pour échantillonner un signal, il faut passer, dans le sens du poil, le peigne emprunté à ce cher monsieur Dirac.

    Y'a encore du boulot, mais j'ai la semaine pour travailler tout ça et mettre le paquet pour avoir un quelconque espoir de valider ce troisième semestre bien mal embarqué. Wouhou !

[Apprendre en s'amusant.]

Vendredi 11 janvier 2008 à 23:59

    Oui, bon, on connait la chanson, c'est pas la peine de continuer. Et puis, je chante tellement mal qu'il vaut mieux arréter là.

    Ce soir, je vagabondais sur YouTube quand je suis retombé sur quelques vidéos [que j'ai écrasées, comme dirait l'Haricot dessinateur] qui valent le coup d'oeil et celui d'oreille. Mais en plus de valloir tout ça, elles m'ont propulsé dans le passé. Et jamais, je ne remercierai assez cette personne qui se fait appeler Carlouche21 sur Youtube qui a eu la brillante idée de mettre dans la boîte peut-être deux des plus beaux moments de cette soirée musicale dijonnaise.

    On commence donc par un extrait de la chanson qui m'a inspiré le titre, chantée par trois vagabonds qu'on ne présente plus et par le public du Zenith de Dijon, un soir de juin. J'en ai des frissons rien qu'en regardant c'te vidéo.

   
    On continue le chemin musical sur un vélo emprunté le temps d'une chanson à Brassens par une fratrie de musiciens aussi géniaux les uns que les autres.



    Des moments aussi exceptionnels que ceux là, j'en ai pas vécu des masses, musicalement parlant. C'est d'ailleurs ce qui fait leur exceptionnalité, en théorie. Ces vidéos font renaître leur magie pendant quelques instants et la mémoire fait le reste, accompagnée des sensations. Et putain qu'est-ce que c'est bon !

   [La..lala...lalalalala...]

Vendredi 11 janvier 2008 à 19:40

    Me voila de retour au même point ou presque. Et c'est pas si mal. Je regrette de plus en plus les deux dernières semaines et ce qu'elles contiennent, en partie. Mais vue la volonté qu'on manifeste à me les faire regretter je vois difficilement comment je pourrais faire autrement dans ma p'tite tête. Et puis ptete qu'à cette volonté s'ajoute la mienne, inconsciente.

    Et puis, faut tout d'même avouer que c'est vachement agréable de se sentir de nouveau libre, d'une certaine façon. C'est de ça dont j'ai besoin. C'est très égoïste mais on ne se refait pas, même à l'aube de ses 20 ans. Surtout quand on n'en a pas la moindre volonté, pour le coup.

[Euh, ben voila.]

Samedi 5 janvier 2008 à 1:55

    Quand le temps se fait la malle, c'est tout l'reste qui suit. C'est c'que disait mon ami Léo qui avait mangé plus d'épinards qu'il n'en fallait.

    Tout ça pour dire que j'aime le temps. J'aime en avoir surtout. Et c'est d'ailleurs pour ça que je déteste me lever tard. Pour avoir le temps d'avoir le temps. Parce que c'est tellement plaisant. Même si je ne fais rien de plus que si je m'étais levé deux heures plus tard. Juste pour ce plaisir spirituel intense. Pour ne pas être obligé d'aller vite, ne pas se sentir oppressé. C'est important ça, avoir l'impression d'être libre. Et en profiter.

    C'est ce dont j'aimerais profiter là, mais je me vois attaqué sauvagement par un tas de questions dont je n'prévoyais pas l'arrivée avant un p'tit bout de temps. Le genre de questions auxquelles je n'ai pas de réponses, seulement des bribes par-ci, par-là. Elles sont en avance. Comme les hirondelles cette année, qui sait ?

[Il est passé par ici, il repassera par là, le temps ?]

Vendredi 4 janvier 2008 à 1:33

    Divagant dans mes pensées, je suis tombé sur quelque chose. C'était trop beau, il fallait que je l'écrive. Manque de bol, c'est ici que mon choix s'est porté pour laisser une trace. J'ai bien peur que ce qui suit soit d'une banalité sans nom.

    Je dialogais tranquillement avec mon moi intérieur par la pensée [c'est dire si mon cas est désespéré] de musique, encore et toujours. Il s'agissait de musique avec et sans paroles.

    Lui et moi sommes tombés d'accord sur quelques points. D'abord il y a le fait que toute musique instrumentale, que ce soit du dub, du post rock ou l'inclassable maître Yann Tiersen, procure d'autant plus d'évasion qu'on est libres d'aller où l'on veut, en suivant le cours de notre pensée. Et il y a de fortes chances pour que le voyage, même effectué sur le même morceau instrumental, soit bien différent d'une fois sur l'autre. Et c'est là qu'on entre dans un endroit magique, celui de l'inconscient. Un endroit où les barrières qui existent sont celles de nos pensées. C'est un peu l'bordel au début, le temps de prendre ses marques, mais après ça va tout seul, la musique glisse toute seule.

    Tout cela sans nier les qualités d'écriture de mecs comme Christian Olivier pour les Têtes Raides ou l'admirable Fredo pour les Ogres, pour ne citer qu'eux. Mais il y en a tant d'autres. Le truc c'est que ces bonhommes là fixent certaines limites à l'imagination, par leurs textes, et que donc on ne peut réver que dans un faisceau de directions donné par le texte. Mais ce n'est pas pour autant néfaste, c'est comme s'ils nous guidaient, nous prenant par la main pour nous indiquer le chemin de l'évasion. Il n'y a rien à faire à part se laisser porter par les mots, les sentir se frôler dans nos oreilles, les admirer avec un regard béat et attendre les suivants.

    Nous aurions pu faire le même parallèle avec des oeuvres littéraires et leur adaptation cinématographique, mais voila, lui et moi sommes avant tout des dingues de musique.

    Il est déja l'heure de se quitter, car avant d'écrire ces lignes, j'avais vaguement décidé de m'endormir pas trop tard. Ce qui est plus ou moins raté, je ne le cache pas. Comme nous sommes le 4 janvier et que je ne l'ai point encore fait, je vous souhaite une belle année et en musique !

[Oui mais, la musique, avec ou sans paroles ?]

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