[A l'ouest, toujours à l'ouest !]
Mercredi 23 juin 2010 à 22:22
Dimanche 20 juin 2010 à 0:05
On se voit déja sur la scène. La grande scène du deux ! Alors on s'met sur son trente et un avec ses plus belles répliques et ses plus beaux couteaux. La bataille est déja bien entamée, il fait chaud et l'ennemi tombe comme des mouches, les lames cinglent l'air et les cris de détresse rythment le temps.
La lame rencontre quelque chose de mou. En regardant de plus près, c'est un oeil. En élargissant le champ, on reconnait un visage, celui de son propre frère. La lame reste dedans, la main qui était à l'autre bout s'en est allée. Les tranchées de Verdun font pâle figure devant le champ de bataille. La main est déja très loin, trop loin sûrement pour entendre la voix du frère aveuglé qui demande qu'on l'achève.
La scène se termine par le baissé de rideau. Les acteurs saluent face à la foule en délire.
La lame rencontre quelque chose de mou. En regardant de plus près, c'est un oeil. En élargissant le champ, on reconnait un visage, celui de son propre frère. La lame reste dedans, la main qui était à l'autre bout s'en est allée. Les tranchées de Verdun font pâle figure devant le champ de bataille. La main est déja très loin, trop loin sûrement pour entendre la voix du frère aveuglé qui demande qu'on l'achève.
La scène se termine par le baissé de rideau. Les acteurs saluent face à la foule en délire.
[Il y a des spectacles qu'on devrait garder pour nous-mêmes.]
Jeudi 10 juin 2010 à 21:25
Des fois, on se demande à quoi ça servait de se battre avec autant d'acharnement quand, finalement, tout pousse à foncer dans le mur, tête baissée et le pied bloqué sur l'accélérateur. J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi ce qu'on a acquis devient comme une bastide imprenable, alors que ptete qu'elle est pas si terrible que ça. Les murs s'écroulent, normal quand les gamins foutent des coups de pieds dedans après que le maçon ait fait son boulot. Et même pas un travailleur clandestin !
Au final, on regarde les murs tomber, les uns après les autres. Et puis, quand il n'y aura plus aucun qui tienne debout, il sera temps de partir. Partir et peut-être reconstruire. Ou jouer au juif errant. Mais mourir en martyr, c'est pas l'but. Ptete que c'est ça, la vie.
J'ai pas la réponse. J'en ai même aucune en ce qui concerne mon avenir. Toujours pas. Pourtant je creuse, je nettoie des cailloux pour voir si y'aurait pas un hiéroglyphe caché sous la terre, mais ça donne pas grand chose.
[La vie est longue, longue, longue, longue...]
Au final, on regarde les murs tomber, les uns après les autres. Et puis, quand il n'y aura plus aucun qui tienne debout, il sera temps de partir. Partir et peut-être reconstruire. Ou jouer au juif errant. Mais mourir en martyr, c'est pas l'but. Ptete que c'est ça, la vie.
J'ai pas la réponse. J'en ai même aucune en ce qui concerne mon avenir. Toujours pas. Pourtant je creuse, je nettoie des cailloux pour voir si y'aurait pas un hiéroglyphe caché sous la terre, mais ça donne pas grand chose.
[La vie est longue, longue, longue, longue...]
Dimanche 30 mai 2010 à 20:57
Lire un bouquin de Pascal Dessaint en se baladant dans Toulouse, c'est un peu comme regarder Amélie Poulain alors qu'on n'en connaissait que la B.O de Yann Tiersen. Les images qui se collent à l'imagination pour la faire grandir, exploser. Maintenant, la scène qui se déroule Rue Alsace-Lorraine est encore plus précise. On pourrait penser que ça réduit le champ d'action de l'imaginaire, mais en fait, ça l'agrandi.
Evidemment, c'est pas en quelques heures d'un samedi plutôt nuageux qu'on peut s'emparer de toutes les subtilités d'une ville, mais ça permet de cerner une ébauche de l'endroit. Comme j'avais absolument pas préparé ma balade toulousaine, je sais pas quelle proportion j'en ai aperçu à travers les bords de la Garonne, le Capitole, Saint Sernin et Compans Caffarelli, mais il est plus que probable que j'y remette les pieds d'ici à septembre. En attendant, la prochaine étape sera sans doute Carcassonne.
[Je fais la marinade des peuples métisses.]
Samedi 22 mai 2010 à 22:22
Albi, son Pont Vieux et sa cathédrale aux allures de château-fort. Un résumé en une photo de l'après-midi passé dans les rues albigeoises et je compte bien y passer aussi les deux prochains jours. Et, si le temps reste au beau fixe, le prochain samedi sera consacré à Toulouse.
Vingt-deux heures passées, la fenêtre est grande ouverte et il fait royalement vingt-quatre degrés dans ma chambre, à vingt mètres des murs de l'imposante cathédrale. C'est sûr, le sud, on y est ! Et c'est pas le changement de température et d'ambiance que je regrette, mais plutôt les gens du nord qui sont mes amis, mes amours et, des fois mais ça arrive rarement, mes emmerdes. Ca veut pas dire que les gens ici sont pas accueillants, bien au contraire ! C'est peut-être la première fois que je ressens le mal des racines, si on peut appeler ça comme ça. C'est aussi la première fois que j'me retrouve dans cette situation, donc ça parait plutôt cohérent, mais la cohérence ne rend pas pour autant les choses faciles.
J'ai pas encore tout compris par rapport au sujet de ma venue ici, mais devenir un expert en chromatographie gaz inverse en quatre jours c'est difficilement réalisable. En tout cas, après les premières confrontations entre théorie et pratique, on peut croire qu'il faut au moins ces trois mois et quelques pour pouvoir obtenir un résultat convenable. De beaux arrachages de cheveux en perspective, mais c'est ça l'intérêt de la chose.
[C'est comme à la maison, et ça cause et ça gueule !]