Dimanche 2 août 2009 à 2:00

      Nous y voila, à ce mois d'août plein de promesses ! On commencera par se balader sur le dos d'un Chien à Plumes, une fois n'est pas coutume. On mettra le cap sur le Cabaret Vert mais on fera un détour par la côte dalmate pour profiter des paysages croates, le tout en essayant d'éviter les douaniers allemands qui pensent que parce que t'es bronzé et barbu t'as forcément trois kilos de marocaine dans chaque poche.

      En cours de route il faudra trouver un endroit où vivre pendant au moins un an à Nancy. Chose qui faisait partie de l'imaginaire il y a un peu plus d'une semaine et qui maintenant est passée dans la réalité. Je pense avoir digéré le truc sans m'en rendre compte, ou je fais semblant de, je n'sais point. L'inverse de mes camarades qui eux n'ont pas digéré le plat trop lourd qu'on leur a servi, et ça m'étonnerait que là ça soit du semblant ou alors ils sont aussi forts que les joueurs de foot italiens.

      D'ici là, on verra comment vont les choses de la vie et on envisagera un retour possible, quoiqu'assez peu probable vu ce qui m'attend, non pas sur les traces de mes ancêtres, mais sur les miennes, celles que j'ai laissées inachevées il y a deux semaines. Une version allégée tout de même, il faut bien ça avant de se remettre au boulot, si tant est que dormir dans un amphi soit considéré comme un travail.

[...le gardien surgît.]

Post-Scriptum

     Mes yeux ont croisé une phrase aux airs de Tontons flingueurs dans un bouquin de J.H. Oppel dont l'histoire n'est pas vraiment gaie. Six pack, pour les curieux. Oui, comme un pack de six. Je n'vous fais pas le dessin adéquat, j'préférerais que l'estomac des âmes sensibles qui se perdent par ici reste plein.

"Saverne porte rarement la main sur un interrogé récalcitrant ; certains de ses collègues usent et abusent du bon vieil annuaire qui a fait ses preuves à défaut de les obtenir - d'autres vivent avec leur temps et utilisent le minitel, mais ça laisse des traces."

Dimanche 19 juillet 2009 à 12:48

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      Une des raisons de mon retour précipité. Une des raisons parce qu'ils se sont suivis, les uns après les autres, pendant que j'étais entre Mussidan et Neuvic sur l'Isle, dans les bois. Un orage dans les bois, un vent à écorner les cocus, des trombes d'eau, ce que je craignais le plus, en fait. Dès le premier jour de marche, ça m'a moralement tué. Après trois heures de marche et le moral dans les chaussettes mouillées, je suis retourné à Bordeaux, en attendant mon retour vers la cité des sacres. Bob Morane est aventurier, un peu félé, mais pas complètement fou.

      Mais malgré une certaine frustration, il y a tout de même des bons souvenirs, comme les rencontres qui ont émaillé ma trop courte balade. Ces gens rencontrés au coin d'un banc, d'une rue, ou d'une table d'un café, qui se demandent où tu vas et pourquoi. C'était aussi pour ça que je m'étais mis en tête de faire ce chemin, pour faire des rencontres éphémères. Ephémères mais instructives et enrichissantes. Cette partie là de l'objectif est remplie, c'est déja ça !

      J'ai sûrement vue un peu trop grande mon escapade estivale. Au moins, je me suis confronté aux éléments. J'avais pas prévu que je passerais de la quarantaine de degrés jeudi après-midi à ce déluge, vendredi. J'ai revu à la baisse mes objectifs pour la prochaine fois, mais je compte bien y retourner. Il fallait un coup d'essai. J'ai essayé, c'était pas un coup dans l'eau. Et puis, même si j'ai pas réalisé un de mes rêves cette fois, ça fait quand même du bien. Autre partie de l'objectif atteinte.

      En cadeau ultime, un coucher de soleil pris des berges de la Garonne. Tadam !

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[Issus de la planète Terre, on s'y promène sans frontières !]

Mercredi 15 juillet 2009 à 16:02

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      Voila mon nouvel ami pour la dizaine de jours qui vient, si tout va bien. Quelque peu imposant par ses 13 kilos et quelques, il va me suivre partout. Et s'il est pas d'accord, il a pas l'choix ! Mais je crois que c'est plutôt moi qui vais devoir le supporter plutôt que l'inverse. On peut le qualifier de "gros bébé" et moi de "grand fou". L'appareil photo est déja dedans, ainsi qu'un nombre incalculable de choses qui pourraient se révéler utiles dans les prochains jours. Une vraie mine d'or ce sac !

      Même si elle m'avait gracieusement épargné jusque là, la petite angoisse s'est frayé un chemin dans ma tête depuis hier. A vrai dire, je l'attendais un peu celle-là. J'attendais quand même une arrivée plus discrète, mais bon, faut s'y faire, on part pas comme ça sans quelques tracas en tête. Mais c'est comme si j'y étais déja.

[Sur les chemins de la bohème...]

Mardi 14 juillet 2009 à 0:18

      J'ai envie d'écrire un article rempli de rien, juste de mon auto-satisfaction. Celle qui concerne ma capacité à me sortir les doigts du cul quand il y a le feu, ou presque. Cet après-midi aurait pu ressembler à tant d'autres précédents qui m'ont vu me prélasser quelque part dans ma chambre avec des notes de musique dans les oreilles, mais cette fois, c'est pas pareil.

      Peut-être parce que dans un mois on sera en Croatie et qu'à part un maigre point de chute à Zagreb on n'avait pas grand chose à se mettre sous la dent. Maintenant, grâce à cette énergie venue d'ailleurs, on en a un second. Il n'en manquerait plus qu'un à Zadar et on pourrait dire que le tour est joué. Ou presque, ne nous emballons pas !
      J'ai aussi réussi à dégoter un hôtel super pas cher à Bordeaux, dans le même aprem'. Trois jours avant mon départ, oui, ça a quelque chose d'un exploit. Bon évidemment, pour une piaule à 20€ j'attends pas autre chose qu'un confort spartiate, mais tu m'diras, c'est déja mieux que rien pour commencer.

      Oui, voila, je m'aime, et même follement. Juste pour cette chance, ce truc incroyable qui fait que j'arrive plus ou moins à m'en sortir. Jusqu'à maintenant, du moins.

      Ca a l'air d'être la guerre dehors, je n'sais pas laquelle, ça c'est à vous d'me le dire. Et les langues se mélangent tellement dans ma tête que si quelqu'un me posait une question en anglais je serais capable de lui répondre correctement en espagnol. Mais là, y'a aucune raison pour qu'un anglais me pose une question. En parlant d'anglais, j'espère sans trop y croire que les croates n'ont pas un accent trop pourri, parce que sinon ça risque d'être vachement drôle sinon épique !

[J'avais un truc à écrire là, mais je l'ai oublié.]

Jeudi 9 juillet 2009 à 17:41

      Un jour comme ça, avec un ciel qui passe du bleu nuit au bleu ciel le bien nommé tous les quarts d'heures, un jour où la motivation t'abandonne lâchement au bord de la route, peut-être dominée par la colère contre l'inertie d'une administration qui fait qu'on se préoccupe du besoin en groupes électrogènes quand les congélateurs à -80°C sont passés dans le positif, eh ben c'est chelou.

      Amis enfonceurs de portes ouvertes, bonsoir !

      Demain est un autre jour, comme dirait l'autre. Le dernier en ce qui me concerne. C'est peut-être aussi pour ça que la motivation s'est fait la malle, une fois la poussée d'adrénaline du début de semaine passée. Je crois que ça va me manquer. Et pas seulement le fait de pouvoir dire "A demain" à 16h.

      Pour la suite, ça se précise et, vu d'ici, ça s'annonce plutôt voire franchement bien, même si ma visibilité sur l'échelle du temps ne dépasse pas le mois et demi. Et encore, y'a quelques points de repères, ici et là, comme des petits cailloux laissés par un Petit Poucet du futur, mais y'a pas les panneaux qui disent dans quelle direction aller pour rejoindre le suivant.

[L'important c'est pas où on va mais c'est le chemin qu'on prend.]

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