Jeudi 31 janvier 2008 à 22:47

    C'qu'est bien dans la vie, c'est que des fois on n'a besoin de rien. On n'a pas non plus envie de quelque chose. Mais contrairement aux idées reçues, quand on ne veut rien c'est pas la fin du monde. C'est ptete même le début d'un nouveau monde, plus discret, plus mieux, tout simplement.

    Quand on ne veut rien de particulier, on a le droit de vouloir tout à la fois et même un peu plus, sans pour autant se le faire reprocher. Et ça c'est pas mal. Voire même fabuleusement bien.

    Mon âme nomade a plutôt envie de s'balader tranquillement sans qu'on la dérange dans ses pérégrinations, même si elles se révélaient pas très valorisantes ou autre chose encore de faussement péjoratif. C'est tellement bon de découvrir le monde par soi-même ! Se prendre des murs dans la tronche, voir de la lumière sous une porte, ouvrir la porte avec de grandes précautions, jeter un coup d'oeil de l'autre côté puis l'ouvrir d'un grand coup pour féter ça !

    Dans vingt-quatre heures je foulerai à nouveau le sol messin qui n'ma pas vu depuis mon dernier voyage. Chose qui me parait plutôt logique, en effet. Septembre, un truc comme ça j'crois. Une porte a été ouverte en ce début d'automne et personne n'a encore tenté de la refermer. Ben oui, on dirait pas comme ça, mais c'est dangereux une porte ! En parlant du sol messin, ça serait pas mal qu'il soit un peu enneigé. Mais pas trop non plus, sinon je vais descendre une rue sur les fesses et me retrouver dans la Moselle, j'aurai pas l'air con, tiens !

[Hey gros, t'as pas une schmere ?]

Jeudi 17 janvier 2008 à 23:51

    Pour commencer aujourd'hui j'me suis levé à 10h. Ca tombe bien, j'avais pas cours et il fallait bien profiter de ce jour de vacation qui s'est échoué au milieu de la semaine comme l'Erika sur les côtes bretonnes.

    Aujourd'hui j'ai jonglé entre les différents organismes qui proposent des assurances pour le personnel paramédical en vue de mon stage printanier au laboratoire de pharmacologie. Tout ça pour finalement m'entendre dire que tout ça était couvert par ma responsabilité civile alors que la GMF prétend le contraire. En gros, tout l'monde se renvoie la baballe et la baballe c'est moi, donc c'est pas très marrant. Je sais maintenant c'que ça fait d'être une patate chaude ! Et je crois qu'en fait, à l'origine, l'expression "C'est trop d'la balle !" voulait dire exactement le contraire de ce qu'elle signifie aujourd'hui.

    Aujourd'hui, en rentrant, exténué et surtout blasé par l'échec précédent, j'me suis lancé dans une mousse au chocolat, et même que ma maman elle en fait pas des aussi bonnes. C'est elle qui le dit, j'voudrais pas la contredire non plus ! Entre temps j'étais passé chercher mes deux t-shirts fraichement arrivés au bureau de  Poste ce matin en provenance du bec du Goéland.

    Aujourd'hui j'ai passé l'après midi à ne rien faire du tout. Comme tous les jeudis aprem', certes. Mais là c'était pire. De la glandouille de barbare !

    Aujourd'hui j'ai révé d'un tour de France estival à pieds avec mes deux potes en dégustant avec eux une pizza assortie d'une bonne bière bien fraîche, parce qu'il faut quand même se faire plaisir. Et ça, ça n'a pas d'prix ! Il ne me reste qu'à prier toutes les divinités, quitte à en inventer quelques-unes, pour que mon compte en banque ne fasse pas trop la gueule d'ici là, ce qui n'est pas franchement garanti.

    Aujourd'hui je n'ai pas regardé une seule fois les cours qui tapissent le sol de ma chambre relatant l'histoire de signaux électriques en tous genres. Plutôt embétant pour les deux derniers partiels de demain aprem'.

    Aujourd'hui j'ai écrit un article qui se voulait drôle au début mais qui s'est un peu perdu en chemin à mon humble avis. Mais on n'se refait pas !

    Aujourd'hui je vais aller me jeter dans les bras d'Henning Mankell, mon romancier suédois préféré. D'un autre côté c'est le seul que je connaisse, mais il faut avouer qu'il est bon. Un peu comme sont les basses de Kaly Live Dub qui résonnent actuellement dans mes cages à miel.

[Demain fuit qui le poursuit.]

Vendredi 4 janvier 2008 à 1:33

    Divagant dans mes pensées, je suis tombé sur quelque chose. C'était trop beau, il fallait que je l'écrive. Manque de bol, c'est ici que mon choix s'est porté pour laisser une trace. J'ai bien peur que ce qui suit soit d'une banalité sans nom.

    Je dialogais tranquillement avec mon moi intérieur par la pensée [c'est dire si mon cas est désespéré] de musique, encore et toujours. Il s'agissait de musique avec et sans paroles.

    Lui et moi sommes tombés d'accord sur quelques points. D'abord il y a le fait que toute musique instrumentale, que ce soit du dub, du post rock ou l'inclassable maître Yann Tiersen, procure d'autant plus d'évasion qu'on est libres d'aller où l'on veut, en suivant le cours de notre pensée. Et il y a de fortes chances pour que le voyage, même effectué sur le même morceau instrumental, soit bien différent d'une fois sur l'autre. Et c'est là qu'on entre dans un endroit magique, celui de l'inconscient. Un endroit où les barrières qui existent sont celles de nos pensées. C'est un peu l'bordel au début, le temps de prendre ses marques, mais après ça va tout seul, la musique glisse toute seule.

    Tout cela sans nier les qualités d'écriture de mecs comme Christian Olivier pour les Têtes Raides ou l'admirable Fredo pour les Ogres, pour ne citer qu'eux. Mais il y en a tant d'autres. Le truc c'est que ces bonhommes là fixent certaines limites à l'imagination, par leurs textes, et que donc on ne peut réver que dans un faisceau de directions donné par le texte. Mais ce n'est pas pour autant néfaste, c'est comme s'ils nous guidaient, nous prenant par la main pour nous indiquer le chemin de l'évasion. Il n'y a rien à faire à part se laisser porter par les mots, les sentir se frôler dans nos oreilles, les admirer avec un regard béat et attendre les suivants.

    Nous aurions pu faire le même parallèle avec des oeuvres littéraires et leur adaptation cinématographique, mais voila, lui et moi sommes avant tout des dingues de musique.

    Il est déja l'heure de se quitter, car avant d'écrire ces lignes, j'avais vaguement décidé de m'endormir pas trop tard. Ce qui est plus ou moins raté, je ne le cache pas. Comme nous sommes le 4 janvier et que je ne l'ai point encore fait, je vous souhaite une belle année et en musique !

[Oui mais, la musique, avec ou sans paroles ?]

Lundi 3 décembre 2007 à 18:36

    Je poste ça ici dans l'espoir d'être repéré par un chasseur de jeunes talents humoristiques mais je pense qu'il serait plus rentable d'aller à l'A.N.P.E. Autant pour lui que pour moi.

    Nous avons donc, une première drôlerie.

    Et une seconde, héhéhéhé.

    En esprérant que les liens fonctionnent, pour le plus grand bonheur de vos zygomatiques.

    Pour les cerveau lents qui n'volent pas haut, notez qu'il faut cliquer sur le truc écrit en gras souligné rouge pour pouvoir entendre quelque chose. Et pour les plus astucieux [les cerf-volants qui volent haut, ndla], eh bien il est possible de faire un clic droit et blabla, d'enregistrer cette merveille auditive sur votre disque dur adoré.

[Enjoy !]

Dimanche 2 décembre 2007 à 1:40

    Là où y'a des marins qui chantent les rêves qui les hantent et autres joyeusetés de la vie humaine. Bon ils pleurent aussi, mais bien fait pour leur gueule, ils avaient qu'à pas trop boire de bière et à manger un peu de frites qui sentent la morue plutôt que de croquer la fortune des prostituées d'Amsterdam, d'Hambourg ou d'ailleurs.

    Ce mec là il avait des trippes, des vraies et il chante avec et ça se sent. J'ai dû passer deux tiers de la soirée à écouter c'te chanson en boucle sans pour autant que je m'en lasse. J'me suis aussi laissé penser à l'invention du téléporteur et de la machine à remonter dans le temps, mais mes connaissances sur l'espace temps et sur le déplacement des molécules sur des centaines de kilomètres ne sont pas encore assez poussées pour ça. Et puis il faudrait faire gaffe à l'arrivée à tout remettre dans le bon ordre, sinon, catastrophe, patatra !

    C'est bien dommage tout ça, sinon j'serais pas là à écrire un texte qui, déja au bout de deux paragraphes, n'a ni queue, ni tête et encore moins de tronc. Nan, j'me serais déja téléporté là bas, loin, à l'est, là où il fait beau tous les jours. Enfin, comme le beau est une notion subjective, ça n'veut pas dire que la météo y soit tous les jours agréable. D'ailleurs en parlant d'ça, ça souffle pas mal dehors.

    Ouais donc j'serais parti à l'est, parce que ça fait toujours du bien d'se barrer. Et même si j'y suis pas physiquement, j'y suis par l'esprit, et ça c'est déja pas mal.

    Les dés sont jetés, il est temps de se dire au revoir avant que ça n'tourne au marasme complet et à une aigreur qui pointe son nez dans l'coin, alors qu'elle a rien à foutre là. Enfin si, elle a sa place, le problème c'est qu'elle a des parents qui veulent pas qu'elle sorte, alors comprenez la pauvre, elle se cogne sans cesse la tête contre la porte fermée.

    Je repars du port d'Amsterdam un peu vidé et un peu plus heureux qu'en y arrivant. Oui, Amsterdam c'est ici-même. Je suis reparti vers de nouvelles aventures avant la prochaine escale à Amsterdam. Ou ptete que ça sera à Hambourg. On s'en fout, c'est la même.

    Mais non, ici, c'est Reims couillon !

    Oh bah si on peut même plus réver hein ! Merde alors !

    D'ailleurs, réver j'y vais.

[Oh, ces cils...]

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