Lundi 6 octobre 2008 à 22:22

     A l'heure où le cours de la bourse tombe plus vite que les feuilles des arbres ou que les cheveux de mon crâne, il n'y a guère que l'ami Jacques qui raconte les putains d'Amsterdam, d'Hambourg ou d'ailleurs qui me donne autant de frissons. Enfin, rassurez-vous, y'a bien d'autres trucs qui me font frissonner, mais même si j'ai pour habitude de m'assoir sur les bons principes, il y a des choses que la décence et la pudeur ne m'autorisent pas à étaler en ces lieux aussi saints et purs que le confessionnal de l'église de Perpette-la-Galette.

     Voila, on part d'Amsterdam et on arrive par je n'sais quel subterfuge bateau aux prêtres pédophiles, qui sont, comme chacun sait, une légende urbaine, tout comme le nuage de Tchernobyl ou encore les fuites d'uranium dans les centrales nucléaires. D'ailleurs, j'suis sûr que tout ça n'est que l'oeuvre d'un complot antisémite visant à opprimer un peu plus les martyrs de notre civilisation.

     Après ces comparaisons pas très gaies, il faut une bonne nouvelle. Et je l'ai, ça tombe bien. Si, par le plus grand des hasards, il vous arrive un jour de percuter une autre voiture et de fuir à tombeaux ouverts parce que vous n'assumez pas votre infraction au code de la route, roulez sans crainte, rien ne peut vous être reproché même si le mec qui s'retrouve avec un tas de tôle en guise de bagnole note votre numéro d'immatriculation. Si jamais il osait porter plainte, il se verrait même forcé à verser quelques milliers d'euros pour diffamation. C'est nouveau, ça vient de sortir et c'est une valeur sûre, alors pourquoi ne pas en profiter, hein ?

     Et normalement, c'est là que je case que j'ai eu mon code aujourd'hui même, après moultes années de luttes intérieures pour aller passer une heure, le cul vissé sur une chaise dans une pièce qui sent l'homme transpirant. Enfin, je l'aurais fait si j'avais été doué pour les transitions, ce qui est encore à perfectionner, v'voyez ?

[Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?]

Mardi 9 septembre 2008 à 18:13

     Il y a de ça quelques semaines et devant le trou abyssal que formait mon avenir, j'ai refait signe à Boehringer pour leur dire que j'étais libre à partir de début septembre et que donc, s'ils voulaient, ils pourraient m'embaucher ! Sait-on jamais, chimiste dans l'industrie pharmaceutique, ça pourrait l'faire !

     Moultes événements se sont déroulés entretemps et j'avais un peu oublié ce courrier qui était parti un truc comme fin août. V'la t'y pas que, quand j'ouvre la boîte aux lettres tout à l'heure, je trouve une enveloppe qui porte le fameux logo Boehringer. J'passe les détails qui ont constitué ma montée des deux étages en me demandant quelle connerie ils allaient pouvoir sortir cette fois et, surtout, s'ils allaient faire mieux que la fois précédente, parce qu'ils avaient quand même placé la barre très haut ! Du vrai travail de pro.

     Après une lecture pleine d'émotion il fallait bien avouer que la déception était au rendez-vous. En effet, cette fois le fameux courrier annonce seulement qu'ils n'ont pas la capacité de m'accueillir pour un contrat saisonnier. Il est évident que lorsqu'on postule pour un C.D.I, le fait de savoir si l'accueil d'un employé saisonnier est possible est éminemment important. Ressaisissez-vous un peu les mecs, y'a du laisser aller là !

     J'espère que la direction des ressources humaines de cette chère entreprise va saisir l'occasion que je vais lui fournir pour attraper la balle au bond et nous faire un strike, rien que ça ! Allez les gars, on en fait un mieux que le courrier de juillet et j'vous fais de la pub gratuitement pendant un an. Ouais, j'suis pas salaud.

[Je te protoxyde d'azote et je fais la peau à Roger Rabbit dans les tunnels du C.E.R.N]

Vendredi 1er août 2008 à 0:27

     Eh oui, la nouveauté du jour c'est une deuxième façade pour cet endroit. "Comptine d'un autre été - le matin" est son nom, et, personnellement, j'la trouve pas trop mal foutue. En même temps, si j'trouvais ça moche, je l'aurais pas laissée, je n'suis pas bête à ce point là !

     Hier soir j'me suis endormi avec un morceau de guitare de Samarabalouf dans les oreilles, et j'peux vous dire que ça fait du bien ! Oui, c'est un peu plus gros qu'un coton tige, certes, mais pour nettoyer des oreilles y'a pas mieux. Et puis, il faut les voir sur scène, ça n'se raconte pas, ça se vit !

     [Profitez-en !]

Vendredi 18 avril 2008 à 18:04

    La nuit dernière, mon inconscient m'a joué de sacrés tours, le salaud ! J'le croyais pas capable de tout ça en une nuit. Il a commencé à me faire rêver d'un mec bourré qui s'amusait à défoncer sa bagnole contre les murs en bas de chez moi, jusqu'au moment où il ne bougeait plus.

    Après cette entrée en matière fracassante, le rêve suivant devait placer la barre encore plus haut ! Eh bien, contre toute attente, il l'a fait. C'était dans la rue, un après-midi ensoleillé, on discutait tranquillement entre potes lorsque des gamins de 10 ans sont venus taquiner des policiers pas taquinables et le tout finissait en émeute et une nana se retrouvait empalée sur une fourche. Rien qu'ça !

    Le dernier était plus tranquillou au niveau du contexte, pusiqu'il j'étais invité à une soirée pyjamas chez mon ex. Ca serait trop long à raconter, mais c'est là qu'est le truc loufoque. Et puis le reste, mais ça j'le garde pour moi, héhéhé !

    Demain, si je n'meurs pas dans la nuit, ce qui a quand même peu de chances d'arriver, je vais dans un autre pays. Un pays où les gens mettent leurs courses dans des cornets et enfoncent des portes ouvertes à l'aide d'une clanche.

[C'est la vie, lalalalalala.]

Mercredi 2 avril 2008 à 23:32

    Je m'auto-proclame devin en blagues administratives ! Bon, j'avoue qu'en même temps c'était pas bien compliqué. Mais, en ces temps de vache maigre pour mon ego, un p'tit titre par là, ça fait plus de bien que d'mal, comme dirait l'autre !

    Et si tu penses que cet article n'a ni queue, ni tête, lis le précédent. Précédent qui n'en a pas plus, fallait pas croire que j'allais les lui préter, non mais !

    Le partiel quant à lui s'est auto-proclamé unité de temps. Rien qu'ça ! Il m'en reste trois avant de dire adieu à ces bâtiements vieux de quarante ans aux fenêtres branquebalantes. N'empèche, ça m'fait un p'tit truc que ça soit déja fini. Pas tant pour le lieu austère qu'est cet IUT mais plutôt pour les gens avec qui j'ai quand même passé deux ans. Mais tout n'est pas perdu, ptete que j'reviendrai pour une trois année, héhéhé !

    Mais on n'y est pas encore, d'ici là, j'ai dix semaines de stages [la semaine de stage étant l'unité de temps à partir de lundi prochain] à faire et ça, j'crois que ça va valoir le coup !

[Ethnique ta mère !]

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