Après avoir passé la journée dans un labo surchauffé et accusé un chouillat de fatigue, on pourrait avoir envie de rentrer au plus vite chez soi en prenant l'premier bus qui vient et un quart d'heure plus tard le bruit de la clé dans la serrure résonne. Eh ben non ! C'est quand même vachement mieux de se laisser porter par ses jambes et par les guitares douces de Tristeza.
Découverte musicale que je dois à l'haricot, au passage. Surnom qui n'a plus de raison d'être puisque monsieur n'est plus dans les parages, mais bon, on s'comprend, c'est l'principal.
J'en étais où, donc ? Ah oui, descendre du point culminant rémois, non pas à cheval mais à pieds. Dans la nuit, sous la bruine pour que ce soit mieux encore. Ne croiser personne ou juste un regard facétieux, un sourire. Les pas sont automatiques, comme les mains d'un africain sur son djembé, pour laisser place à l'imagination, aux détails de la ville quand la nuit est déja tombée.
Le plus difficile, dans l'affaire, c'est de monter les deux étages, une fois arrivé à destination. J'ai jamais bien su pourquoi. Mais tant pis.
Sinon, au passage, j'ai ramené un p'tit bout d'étang de la Meurthe-et-Moselle. Un étang sans brouillard. Ca vaut quand même le coup de s'être gelé toute la matinée en attendant l'apparition du soleil, même si la mirabelle aidant, j'avais plus très froid.
Mardi 18 novembre 2008 à 19:28
Mardi 11 novembre 2008 à 17:50
On serait bien, dans notre endroit. Ni maison, ni appart', comme ils disaient. On serait deux, quatre, six ou même neuf. En tout cas on serait pas vieux. La vingtaine passée, à tout casser. Un jardin, pour manger, s'occuper et accueillir une toile de tente. Ouais, mec ! Une yourte !
On ferait tout c'que les autres font, parce que nous on aime bien ça. Manger, boire, dormir, parler, chanter, danser, boire. On réverait aussi. Beaucoup. Mais jamais assez. On pourrait changer d'endroit aussi, pour changer d'air et s'user les jambes et la tête.
On aurait des voisins sympatoches comme tout. Un épicier anarchiste et des pédés trapézistes, par exemple. Mais faudra pas venir pleurer que, dans c'bordel ambiant, le train a déraillé !
[Lalala, lalala, lala, lala, lalaa.]
On ferait tout c'que les autres font, parce que nous on aime bien ça. Manger, boire, dormir, parler, chanter, danser, boire. On réverait aussi. Beaucoup. Mais jamais assez. On pourrait changer d'endroit aussi, pour changer d'air et s'user les jambes et la tête.
On aurait des voisins sympatoches comme tout. Un épicier anarchiste et des pédés trapézistes, par exemple. Mais faudra pas venir pleurer que, dans c'bordel ambiant, le train a déraillé !
[Lalala, lalala, lala, lala, lalaa.]
Lundi 10 novembre 2008 à 15:46
Pour remettre cette catégorie au goût du jour, il faut que j'vous parle de Fumuj. Nom étrange pour un groupe qui ne l'est pas moins. Pour situer musicalement le groupe, on peut pencher aussi bien du côté de l'électro puissante digne de The Flasbulb que du côté d'un dub désordonné qui tape fort de chez Kaly Live Dub. Mais rien ne vaut un p'tit extrait que voici, parce que pour parler de la musique, on n'a pas fait mieux que la musique, justement.
C'est un peu frustrant de savoir qu'ils étaient vendredi soir à la Cartonnerie et d'avoir loupé ça. Je sais pas si mes jambes auraient tenu l'enchaînement avec la soirée Omar Perry du lendemain, mais ça aurait valu le coup d'essayer !
J'attends avec impatience la soirée du Jardin d'Hiver à l'Autre Canal, pour user mes jambes et transpirer à foison dans une salle de concert.
C'est un peu frustrant de savoir qu'ils étaient vendredi soir à la Cartonnerie et d'avoir loupé ça. Je sais pas si mes jambes auraient tenu l'enchaînement avec la soirée Omar Perry du lendemain, mais ça aurait valu le coup d'essayer !
J'attends avec impatience la soirée du Jardin d'Hiver à l'Autre Canal, pour user mes jambes et transpirer à foison dans une salle de concert.
Lundi 10 novembre 2008 à 15:13
Y'a des jours comme ça, où il fait moche et gris et tu sais pas vraiment quoi faire. Même que t'en as pas envie. Pas du tout. J'pourrais faire des avions en papier, mais nan, même pas. En bref, je m'emmerde comme un rat mort. Mais pas un rat de laboratoire, attention !
En parlant de laboratoire, le mien est vraiment bien ! Sorties pêche à gogo et pauses café à longueur de journée, entre deux analyses d'eau et deux contrepétries, on n'peut réver mieux quand on a un baobab comme le mien dans la main. Pas de fantasmes, aucun rapport avec le titre !
En parlant de laboratoire, le mien est vraiment bien ! Sorties pêche à gogo et pauses café à longueur de journée, entre deux analyses d'eau et deux contrepétries, on n'peut réver mieux quand on a un baobab comme le mien dans la main. Pas de fantasmes, aucun rapport avec le titre !
[Quand il écoute sa musique, il déteste qu'on l'interrompe.]
Lundi 3 novembre 2008 à 8:00
Alors on a revu Strasbourg ! Le jour où j'arrèterai de citer/paraphraser l'ami Jacques, je crois que ce blog touchera à sa fin. Bref, on n'est pas là, et tant mieux !
Donc on a revu Strasbourg ! L'impression de puissance qui se dégage des bâtiments me marque toujours autant même si j'ai été incapable de resituer autre chose que le musée d'art moderne et contemporain dans mes souvenirs de l'an passé. C'est vraiment classe. Ce froid sec et cet accent, ça fait un bien fou.
A Stras' on a croisé le beau chemin des Ogres. Enfin, recroisé pour ma part. Y'a pas, ça a beau changer un peu, c'est toujours aussi bon, un concert des Ogres ! Beau et bon, et pas seulement du fait de la présence sur scène des deux jumelles. Le genre de truc qui donne la patate ou la pêche, selon les moyens et la saison. J'ai même récolté un poster pour moi, et un autre pour l'haricot, la moisson a été bonne ! Elle l'a aussi été pour les oreilles et les yeux, mais je crois que vous avez compris !
Le reste du week-end rallongé, monsieur le bloggueur ayant prs deux jours de vacances après trois semaines de boulot, ça aussi c'est fort mais c'était pour la bonne cause. Avant de me perdre dans mes mots, je disais donc que le reste du week-end avait été consacré, entre autres activités ludiques, à la découverte de l'est de la France. En gros, de Stras' vers l'ouest, jusqu'à Metz. Y'a ptete rien d'exceptionnel dans ces paysages vallonnés mais tant que ça change de la plaine champagne, ça m'plaît. Et j'cache pas que c'est un peu pour ça que j'voyage.
Ca m'a donné envie de jouer l'aventurier fou qui traverse les pâtures à pieds et qui va parler aux vaches alors qu'il tombe des sceaux d'eau accompagnés d'un vent à écorner les boeufs. Ca sera pour plus tard, l'eau de la Vesle m'attend pour savoir si elle n'est pas trop polluée. Ce qui n'est, pour le moment, pas le cas, mais j'irais pas jusqu'à me faire du café avec !
Donc on a revu Strasbourg ! L'impression de puissance qui se dégage des bâtiments me marque toujours autant même si j'ai été incapable de resituer autre chose que le musée d'art moderne et contemporain dans mes souvenirs de l'an passé. C'est vraiment classe. Ce froid sec et cet accent, ça fait un bien fou.
A Stras' on a croisé le beau chemin des Ogres. Enfin, recroisé pour ma part. Y'a pas, ça a beau changer un peu, c'est toujours aussi bon, un concert des Ogres ! Beau et bon, et pas seulement du fait de la présence sur scène des deux jumelles. Le genre de truc qui donne la patate ou la pêche, selon les moyens et la saison. J'ai même récolté un poster pour moi, et un autre pour l'haricot, la moisson a été bonne ! Elle l'a aussi été pour les oreilles et les yeux, mais je crois que vous avez compris !
Le reste du week-end rallongé, monsieur le bloggueur ayant prs deux jours de vacances après trois semaines de boulot, ça aussi c'est fort mais c'était pour la bonne cause. Avant de me perdre dans mes mots, je disais donc que le reste du week-end avait été consacré, entre autres activités ludiques, à la découverte de l'est de la France. En gros, de Stras' vers l'ouest, jusqu'à Metz. Y'a ptete rien d'exceptionnel dans ces paysages vallonnés mais tant que ça change de la plaine champagne, ça m'plaît. Et j'cache pas que c'est un peu pour ça que j'voyage.
Ca m'a donné envie de jouer l'aventurier fou qui traverse les pâtures à pieds et qui va parler aux vaches alors qu'il tombe des sceaux d'eau accompagnés d'un vent à écorner les boeufs. Ca sera pour plus tard, l'eau de la Vesle m'attend pour savoir si elle n'est pas trop polluée. Ce qui n'est, pour le moment, pas le cas, mais j'irais pas jusqu'à me faire du café avec !
[En tout cas, j'y vais avec le sourire, et c'est ça qui compte.]