Samedi 2 mai 2009 à 11:28

     Une semaine après, j'ai encore Vals del obrero dans la tête qui me dit que "Oui monsieur, nous sommes la révolution !" et ça me rappelle les quelques litres de sueur que j'ai perdus samedi dernier, non sans me rendre grandement heureux ! J'arrête pas de dansouiller dans la rue, en marchant, le sourire en travers du visage, comme un mec à qui on vient d'annoncer une super bonne nouvelle ! Enfin ça s'apparente plus à sautiler légèrement en marchant rapidement, mais c'est quand même ça hein ! Par contre, pour la démonstration faudra repasser.

     Je suis bien, voire très bien. Je sais pas comment expliquer ça. Et en fait, c'est mieux comme ça, parce que ça perdrait un peu de son charme. J'aime regarder derrière moi et me rendre compte qu'il y a un an je vivais un truc improbable et fantastique. Il n'a pas perdu en fantastique, bien au contraire, mais c'est devenu un peu plus probable, un peu plus concret, et c'est pas pour me déplaire.

     C'est un peu la fête du slip là ! Plein de trucs qui se dessinent pour les mois à venir, tout doucement. Du truc qui s'appelle festival, qui s'appelle rando, qui s'appelle paysage magnifique, qui s'appelle encore Hrvatska et qui s'appelle encore de différentes façons.

[¡ Caramba !]

Dimanche 12 avril 2009 à 0:46

     Dans la lignée des concepts bêtes et inoffensifs proposés jusqu'à l'heure actuelle, en voila un pas moins bête que les autres mais encore moins inoffensif : la maison des fourmis. Une oeuvre collective de grands designers rémois encore méconnus du grand public propose un habitat 100% bio et dégradable pour ces petites bêtes qui hantent nos jambes par moments.

     Et dans ce concept, il y a tout ! Du H.L.M pour fourmi à la pyramide pour qu'elles honorent leurs dieux Toutanfourmon et Nefertimi en passant par l'éolienne qui produit l'énergie dont elles ont besoin pour leur vie quotidienne. C'est quand même un H.L.M de grand standing, puisque relié au réseau téléphonique et ADSL très haut débit et muni d'une antenne permettant de capter toutes les chaines fourmisiennes. C'est pas d'la gnognotte !

     Situé à proximité de la zone industrielle et du centre d'affaires, ce petit coin de paradis ravira les ouvrières pendant que les reines iront se pavaner au sommet de la pyramide. On n'oubliera pas le petit coin détente composé d'une allée d'arbres en très bonne santé.

     Enfin cet article ne serait rien sans quelques photos de cette oeuvre d'art collective visant à améliorer la vie de nos insectes préférés.

http://grand.gourou.nomade.free.fr/Blogounet/Maisonfourmis.jpg

[This land must change or land must burn.]

Lundi 23 février 2009 à 18:45

     Il y a des discussions comme ça, qui vous emmènent un peu ailleurs. Celle de samedi soir, autour d'une Faro, en fait partie. Elle n'a fait que me donner encore plus envie de réaliser ce que j'appelle modestement le P.A.E. Enfin, l'envie de le réaliser est déja là depuis un bon moment, mais c'est surtout l'envie d'effacer les quelques mois qui m'en séparent qui se fait de plus en plus forte.

     Tout à l'heure, dans l'bus avec les Vieilles Valises dans les oreilles, je me voyais là-bas, sur un bout de route entre Bordeaux et Brive, entre deux bleds paumés, le sac sur le dos, le soleil sur la nuque et les yeux sur l'horizon. Il m'a fallu un p'tit temps avant de me rendre compte que j'allais louper l'arrêt. Mais j'y serais bien resté, à marcher dans mes pensées périgourdines.

     J'ai commencé à lister ce que je devrai prendre, acheter. Le strict nécessaire, sinon mon dos rendra l'âme au bout de la première dizaine de kilomètres. J'ai fait ça hier dans l'train, avec les Hippies qui sont loin d'être 17 en fond sonore. Ca avance petit à petit, ça prend forme. J'ai déja esquissé un semblant de parcours auquel je n'me tiendrai pas, mais c'est toujours bien d'avoir quelque chose à quoi se fier, au cas où.

     Pour c'qui est du reste de l'été, j'dois dire que l'apprentissage du croate est resté au point mort, malheureusement. J'ai encore quelques mois pour m'y mettre, au moins un peu, sans délaisser le reste. Penser à un itinéraire, là ça serait nécessaire. Ou à plusieurs, d'ailleurs. J'ai encore pas mal de trucs à faire pour que tout ça ne reste pas à l'état de rêve voire même de fantasme.

[Il habite un p'tit peu partout, mais surtout un p'tit peu nulle part.]

Mardi 16 décembre 2008 à 0:01

     Un moment la clope au bec passé à se laisser emporter par les sons et samples des Guns of Brixton, ça faisait longtemps que ça m'était pas arrivé et c'est bien dommage parce que c'est pas désagréable. Ca a l'odeur de l'ambiance d'état d'urgence futuriste et les autres sens font le reste, les yeux fermés, les oreilles ouvertes, comme les pensées.

     Quand ça s'arrète, tu regardes la photo que voila mais qui viendra après, pour imaginer un paysage enneigé qui colle plutôt bien avec la musique, assez froide. Tu fermes les yeux et tu relances le CD. C'est reparti !

http://grand.gourou.nomade.free.fr/Blogounet/facneige.jpg

     La photo là montre que j'ai réussi le pari que j'm'étais lancé en faisant les dernières photos de la cité des Sacres sous la neige. Comme quoi, avec un peu d'bol on arrive à tout faire. On peut admirer, en passant, l'architecture fantastique des bâtiments de la fac des sciences et, en plissant les yeux, celle de l'IUT, au fond, derrière le sapin qui tire la gueule, toute aussi remarquable, n'est-il pas ?

[Se laisser porter, toujours plus loin.]

Vendredi 5 décembre 2008 à 19:32

     C'week-end on va squatter le jardin d'un pote qui s'appelle Michel. C'est pas loin de l'autre canal là. Ouais, pas loin de là où coule la Moselle j'crois. Dans c'coin là.

     Enfin, peu importe où c'est mais moi j'pense qu'on va bien s'éclater. Il devrait y avoir pas mal de monde et j'pense que la basse de Kaly Live Dub va faire dansouiller gaiement tout c'petit monde. Quand la caravanne passera on dansera la java en dégustant la tournée générale. On pourrait aussi re-danser le maloya avec l'espoir, mais c'pas au programme de la soirée. Une prochaine fois, sûrement.

     Et puis on finira, morts-vivants des oreilles qu'on sera à 3h du mat', par se faire un gros calin à la belle étoile, allongés dans l'herbe et scrutant les flocons de neige.

     Comme quoi, même si c'est pas un ticket gagnant de tombola, une idée qui vous vient pendant la vaisselle n'est pas forcée de tomber à l'eau.

[Plopf fait la pluie.]

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