Jeudi 14 février 2008 à 20:56

    La vie du p'tit Toinou est trépidante. En effet, cet aprem' j'avais rendez-vous au labo de pharmacologie pour en apprendre un peu plus sur le contenu de mon stage printanier en ces lieux. Jusque là, j'avoue que c'est pas vraiment c'qu'on peut appeler quelque chose de trépidant.

    Donc, tac-tac, j'arrive au labo, j'vais voir la secrétaire pour dire que j'suis arrivé et j'me balade un peu dans les couloirs quand on m'invite à rentrer dans le bureau parce que la réunion va commencer. J'obtempère et en rentrant dans ledit bureau je tombe nez-à-nez avec un pote de collège qui visiblement est là pour la même chose que moi ! Première surprise donc que de voir ce bonhomme dans des lieux pareils.

    Mais, comme une surprise n'arrive jamais seule, la responsable de la paillasse fait son entrée dans la pièce et se présente. Je fais pas attention à son nom sur le coup. Puis quand la personne qui nous avait réuni en ces lieux évoque mon patronyme, la dernière personne a être entrée me regarde avec un air malicieux et me dit "Héhé, tu connais ma fille." ou un truc de c'goût là.

    Après qu'un moment de panique interne tournant autour d'une question simple : "J'lui ai fait quoi à sa fille ?" se soit rapidement dispersé et voyant que j'avais pas tilté sur son nom la dame me dit "Mais si ! Charlotte ! Vous étiez au collège ensemble !" Et là, paf, la connexion a lieu avec un temps de retard.

    J'étais donc dans la même pièce qu'un ancien camarade de collège et que la mère de mon fantasme de collégien prépubère. Ca fait un choc ! Et pas qu'un petit ! J'ai encore du mal à m'en remettre.

    Le reste de la réunion a été rythmé par des initiales telles que H.P.L.C ou encore C.P.G et un tas de charabia scientifique auquel moi-même je ne comprenais pas grand chose. Ca va être une vraie partie de plaisir ce stage !

    Mais j'aime toujours autant me rappeler que le monde est petit. Ce phénomène a un côté qui m'enchante au plus haut point, sans que je puisse dire vraiment pourquoi. C'est sûrement de voir le passé rejaillir subitement aux côtés du présent un peu mou qui me fait cet effet là. Mais j'aime bien en tout cas.

[La vie est belle.]

Mardi 12 février 2008 à 16:12

De l'ami Toinou c'est l'anniversaire, il est pas centenaire, il a tout juste vingt ans.
De l'ami Toinou c'est l'anniversaire, y'a la fête à faire, l'affaire d'un moment.
Un an de plus qu'il avait l'année dernière, un an de moins que c'qu'il aura l'an prochain.
C'est pas ton anniversaire, ni le tien, ni le tien ; c'est pas ton anniversaire c'est le sien jusqu'à demain.

    Ce paragraphe est à  chantonner sur un air particulier, évidemment, qui est celui au bout du lien qui vient juste après. En fait, celui qui est là ! [Si vous n'entendez pas grand chose, c'est pas à cause de l'onanisme, il faut simplement monter le son.]

    Aujourd'hui est une bien belle journée et pas seulement parce que le ciel est tout bleu, mais vous l'aurez compris je pense, c'est aujourd'hui que j'ai vingt ans ! Youpi ! Et, comme premier cadeau, j'ai eu le relevé des notes de mon troisième semestre qui m'annonce que j'ai réalisé le semestre avec la meilleur moyenne depuis que je rôde à l'IUT. Déja, ça c'est beau ! Et du coup, les portes de Nancy me restent ouvertes pour l'année prochaine, double youpi ! Et je vais tenter de m'y engouffrer vite fait, c'est certain !

    Quiconque voudra pourrir cette journée subira les conséquences de ses actes et s'en souviendra jusqu'à sa mort, si elle n'a pas lieu aujourd'hui même ou dans la nuit.

[Joyeux anniversaire !]

Jeudi 7 février 2008 à 2:32

    Le froid messin a été plus rigoureux que ce que j'attendais, mais aussi moins neigeux. Cela dit, la neige était bel et bien là à Louvigny, vendredi soir. Tout ça pour dire que, de cette contrée mosellane qu'est Metz et son île du Saulcy, j'ai ramené un joli souvenir !

    Une sorte de truc qu'on oublie pas. Je crois que ça s'appelle la grippe. Et c'est ça qui fait que je n'dors pas à l'heure qu'il est alors que je devrais être en train de réver à d'autres contrées plus froides. Le thermomètre affiche 38,9°C, c'est une canicule qui se prépare sous mon aisselle !

    Pourtant j'avais sorti l'écharpe du tiroir dans lequel elle séjournait depuis une petite année. Il fallait lui faire voir du pays à la petite. Autant dire que c'était la grosse artillerie ! Mais apparemment ça n'a pas empécher mon organisme branquebalant de se faire agresser par de charmantes bestioles.

    En cadeau ultime, voyez plutôt l'allure que j'ai avec une écharpe autour du cou.

http://grand.gourou.nomade.free.fr/Blogounet/garedemetz.jpg

    Mais ça n'a pas empéché mon escapade mosellane d'être remplie de bons moments, voire même de très bons, bien au contraire ! J'y retournerai, encore et encore, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Parce que les voyages provoquent chez moi une addiction contre laquelle je n'peux pas lutter. Et puis, à quoi bon lutter quand ça provoque autant de plaisir, hein ? Faudrait arréter de lutter contre tout et n'importe quoi, sinon on va finir aussi vides que la mer d'Aral !

[Ma grand-mère vit au Maroc et elle s'appelle Hip Hop !]

Vendredi 11 janvier 2008 à 19:40

    Me voila de retour au même point ou presque. Et c'est pas si mal. Je regrette de plus en plus les deux dernières semaines et ce qu'elles contiennent, en partie. Mais vue la volonté qu'on manifeste à me les faire regretter je vois difficilement comment je pourrais faire autrement dans ma p'tite tête. Et puis ptete qu'à cette volonté s'ajoute la mienne, inconsciente.

    Et puis, faut tout d'même avouer que c'est vachement agréable de se sentir de nouveau libre, d'une certaine façon. C'est de ça dont j'ai besoin. C'est très égoïste mais on ne se refait pas, même à l'aube de ses 20 ans. Surtout quand on n'en a pas la moindre volonté, pour le coup.

[Euh, ben voila.]

Samedi 5 janvier 2008 à 1:55

    Quand le temps se fait la malle, c'est tout l'reste qui suit. C'est c'que disait mon ami Léo qui avait mangé plus d'épinards qu'il n'en fallait.

    Tout ça pour dire que j'aime le temps. J'aime en avoir surtout. Et c'est d'ailleurs pour ça que je déteste me lever tard. Pour avoir le temps d'avoir le temps. Parce que c'est tellement plaisant. Même si je ne fais rien de plus que si je m'étais levé deux heures plus tard. Juste pour ce plaisir spirituel intense. Pour ne pas être obligé d'aller vite, ne pas se sentir oppressé. C'est important ça, avoir l'impression d'être libre. Et en profiter.

    C'est ce dont j'aimerais profiter là, mais je me vois attaqué sauvagement par un tas de questions dont je n'prévoyais pas l'arrivée avant un p'tit bout de temps. Le genre de questions auxquelles je n'ai pas de réponses, seulement des bribes par-ci, par-là. Elles sont en avance. Comme les hirondelles cette année, qui sait ?

[Il est passé par ici, il repassera par là, le temps ?]

<< Page précédente | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | Page suivante >>

Créer un podcast