Vendredi 19 septembre 2008 à 17:22

     Comme au bon vieux temps, ou presque. Temps qui n'a pas plus de six mois, d'ailleurs. Une traversée de la fac des sciences, les yeux plissés par les rayons de soleil et la vapeur d'eau au bord des lèvres. Puis retour de l'I.U.T, par le chemin emprunté si souvent où j'ai pu m'apercevoir que la camionnette noire et rose était devenue noire et blanche et qu'en plus du van VW il y a un camping-car qui est venu s'ajouter aux deux autres. Plus tard, mon chemin a croisé l'I.F.S.I et ses étudiantes, comme quand j'étais en stage.

     Et j'me dis que dans le tumulte ambiant de mon inactivité et avec tous ces visages qui disparaissent, c'est quand même pas mal d'avoir quelques repères.

[Rien ne change vraiment, en fait.]

Mercredi 3 septembre 2008 à 19:54

     D'après une étude statistique très poussée il est très peu probable que j'apprenne à traiter les pollutions industrielles pour avoir un niveau Bac +3. Bien qu'il existe un espoir qu'un des postulants décède accidentellement, je crois que la liste d'attente aura raison de ma persévérance et, entre nous, j'dirais que c'est pas un mal, même si ça m'plairait bien de faire quelque chose des mois à venir.

     Dans l'cas contraire, j'aurai toujours mes rêves de monde moins crade et de voyages, mais ça occupe pas une journée entière ! Vous avez dit "Bosser !" ? Certes, avec un D.U.T y'aurait de quoi faire, mais vue la gueule du marché de l'emploi champardennais, c'est comparable à l'attente du retour de Jésus sur Terre, réincarné en mammouth.

     L'automne a l'air d'être déja là, mais moi aussi, ça tombe bien. J'ai envie d'aller user mes pompes quelque part, j'sais pas trop où. Mais bon, j'me rends compte que tout ça tient plus du fantasme du mec qui sait pas quoi foutre de sa vie que d'un réel voyage. J'aimerais bien me faire mentir. Pourquoi pas bientôt ? J'vais aller me perdre dans les Vosges tiens ! C'est vrai, y'a plus chaud comme endroit, mais j'ai envie d'en chier. J'crois que c'est ça qui me motive voire qui me fait vivre. En chier mais réussir.

[Antoine, le loser.]

Dimanche 24 août 2008 à 19:44

     Avec l'onomatopée qui sert de titre on pourrait croire à un ballon qui se dégonfle un peu brutalement. Et ça tombe bien, parce que y'a un peu de ça ! L'atterrissage est violent, le pilote a oublié de nous prévenir. J'ai encore ces moments passés avec mon amoureuse formidable dans la tête et j'me rends compte que j'ai beaucoup d'chance ! J'ai l'impression de grandir. Qu'elle me grandit surtout. Oui, l'adolescence peut se finir à vingt ans !

     Ca fait deux jours que je n'fais rien. Rien du tout. Certes, les mauvaises langues diront que ça change pas trop d'mes habitudes, mais en temps normal j'ai quand même une certaine motivation pour ne rien faire, même si ça peut paraître étrange ! Mais là, même pas ! Et puis, les litres d'eau qui tombent ici n'arrangent rien.

     En parlant de litres d'eau, ça serait pas mal que le week-end prochain ça s'calme un peu ! Que Jeanne d'Arc soit sous les eaux, on s'en fout, elle risque pas d'se noyer, perchée comme elle est sur son cheval ! Mais Rimbaud, lui, à Charleville, il aura pas grand chose pour éviter d'se noyer ! Et puis j'dois avouer que j'ai plus de sympathie pour le poète homosexuel que pour la cavalière pucelle.

     Tout ça pour dire que le Cabaret Vert, c'est bientôt et que j'ai une très forte envie d'avancer le temps de quelques jours, histoire de me retrouver jeudi soir tiens !

[On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.]

Vendredi 8 août 2008 à 23:50

     Ca faisait longtemps que le p'tit Jojo parlait du Vercors, parce qu'il paraît que c'est vachement beau et qu'il n'y a pas mieux pour se sentir paumé. Ca doit faire quelques temps qu'il a tout préparé, mais sans nous en avertir, le salaud !

     Et c'est demain qu'il part seul à la conquête de la montagne, comme il en a rêvé de longs mois. Voila quelqu'un qui a des actions à la hauteur de ses rêves ! Quoique, pour ma part, avec une vingtaine de bornes à pieds sous la pluie pour aller à un festoche, j'suis pas trop mal classé. Mais faire du stop tout seul avec sa lampe torche en pleine nuit dans un brouillard à couper au couteau qui permet pas de voir l'autre côté de la départementale, ça n'est rien comparé à c'qui attend le p'tit Jojo.

     C'est comme si j'apprenais qu'on allait découvrir un nouveau territoire. D'un côté l'admiration grandissante et de l'autre, l'inquiétude. J'aimerais bien avoir les moyens de faire la même chose, peut-être tout seul, peut-être avec mes deux autres compagnons, je n'sais pas. J'attends juste d'avoir les quelques trucs nécessaires à un départ dans de bonnes conditions et j'pense que j'partirai. Pour revenir ?  Ca mon gars, c'est une autre affaire !

[Et c'est demain qu'son mari revient !]

Mardi 29 juillet 2008 à 13:46


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