Mercredi 2 septembre 2009 à 20:53

      Y'a des matins comme ça, tu te lèves, réveillé par un chiot qui hurle à la mort quelque part dans l'immeuble et tu sais que ta journée va être pourrie. Et t'as pas tort ! T'appelles EDF pour faire réouvrir le compteur dans ton nouvel appart', tu dis bien à la cruche à l'autre bout du fil que tu veux emmenager le 12 parce que ta rentrée est le 14 et elle te file un rendez-vous pour le 22 du même mois. Bah oui, faut raquer 25€ si tu veux que ça aille plus vite ! Sinon, tu passes dix jours sans électricité et donc, dans ma situation, sans eau chaude et sans chauffage.

      Après avoir passé une heure au téléphone avec la cruche d'EDF sans pour autant avoir résolu le problème, t'as la grande idée d'appeler l'IUT, parce que pour ta future inscription t'as besoin des mêmes photocopies que tu as déja envoyées pour ton dossier de candidature. Tu t'dis donc qu'ils sont pas si bêtes et vu qu'ils les ont déja en un exemplaire, pas la peine de leur refaire les mêmes photocopies. Eh ben si ! Parce que c'est le département Génie Chimique qui a les papiers et pas l'administration ! Tadam ! Et qu'évidemment, ils ne communiquent pas, c'est logique, même si c'est le même établissement et que dans le pire des cas, il y a une centaine de mètres entres les deux bâtiments ! Et puis, encore logique, tu t'inscris à un Bac+3, on te demande encore l'attestation de la JAPD alors qu'on te l'a déja demandée pour ton inscription à Bac+1 et ptete même à Bac+2. Mais on sait jamais, des fois qu'il y ait des déserteurs qui passent au travers des mailles du filet ! Pareil pour les notes du Bac, alors que t'as un DUT dans la poche. Mais non, ça serait bien trop facile !

      Après ça, t'essayes vaguement d'aller résilier ton abonnement de bus dans la ville où t'habites encore. Mais quand tu vois la queue qui va jusque sur le trottoir, tu renonces et tu passeras le lendemain. En rentrant, t'imprimes le dossier de la CAF pour recevoir les APL et là, tu t'aperçois qu'on te demande royalement trois fois ton nom, dont deux fois sur la même page. Un coup on y ajoute ton adresse {mais tu sais plus trop laquelle}, un coup c'est ta date de naissance.

[Je vais finir par devoir m'arracher les poils de cul.]

Mardi 1er septembre 2009 à 21:06

      Cette fois c'est la bonne, j'ai vraiment un appart' à Nancy ! Ca se fête ! J'vais enfin pouvoir me poser un peu, chose que je n'ai pas faite depuis mon retour de Croatie.

      J'ai une idée pour un nouveau t-shirt pour cet automne. Un truc écrit blanc sur noir qui dirait quelque chose du genre "La connerie tue plus que la grippe A.". Un t-shirt qui, j'le sens, va plaire à ma future promo, puisque formation très orientée chimie pharmaceutique.

      Côté lecture, après avoir fini La ligne noire de ce cher J.C. Grangé, j'ai commencé Les deux fins d'Orimita Karabegović, histoire de continuer dans l'horreur tout en changeant de genre. Et on peut dire que ça commence sur les chapeaux de roues. Cette attirance pour les lectures glauques doit bien cacher quelque chose, mais bon, la psychologie de comptoir n'est pas mon domaine de prédilection alors on repassera !

[...de toucher au but !]

Lundi 31 août 2009 à 22:55

      J'me suis un peu perdu en route et j'ai oublié de dire quelque chose !

      Entre autres, que j'ai pris mon pied en retrouvant mes quatorze ans quand le guitariste de Deftones s'est mis à jouer les premières notes de "Root", samedi soir. Le genre de truc kiffant. J'pense ressentir la même chose le jour où je verrai Offspring sur scène et que "Self esteem" débutera. Un peu comme ce soir là, à Dijon, où j'ai entendu Florent Vintrigner commencer "Les hommes que j'aime". La larmichette à l'oeil en moins, tout d'même.

      Je passerai sur le fait que je me suis transformé en congélo la nuit de samedi à dimanche, tout l'monde s'en tape le cul par terre. Quoiqu'un congélo, quand on a oublié ce qu'on voulait dire, ça fait un joli meuble.

[Voila, c'est tout !]

Lundi 31 août 2009 à 21:31

      Après avoir vu l'appart' qui m'était promis me passer gracieusement sous le nez, après avoir entendu le mot "apéro !" beuglé une bonne centaine de fois en trois jours, après m'être refait un certain nombre de fois la Déclaration, chanson qui clôture les concerts d'un groupe qui a pour l'habitude de danser debout sur les bars, il fallait bien que je me replonge dans les annonces immobilières nancéennes. J'ai déja deux affiches pour décorer les murs de l'appart' que j'ai pas encore, une d'High Tone et l'autre du Cabaret Vert, version 2009. Si on y ajoute celle du Chien à Plumes 2009, ça fait déja une belle surface murale de couverte. Sait-on jamais, en cas de papier peint très moche !

      Comme interlude à ces recherches pas tout à fait infructueuses et en attendant qu'elles se concrétisent peut-être demain, je me suis dit que de se replonger dans Warriors serait une idée grandiose et qui détend. En fait, pas vraiment. Comme j'l'ai déja dit en juin de l'année dernière, ce téléfilm décuple la haine qu'on pourrait avoir pour le genre humain, qu'il soit l'Internationale ou pas.

      Cet interlude a fait remonter une question assez indiscrète qui m'était venu à l'idée quand on se baladait entre les ruines encore bien présentes dans les rues de Vukovar. Un question assez paranoïde et perverse qui doit être au coeur des tensions entre habitants. En gros ça donnait "Mais qu'est-ce qu'ils faisaient ces gens il y a quinze ans ? Etaient-ils là ou ailleurs, à regarder les autres se faire massacrer en se disant que leur tour viendrait peut-être bientôt ou étaient-ils juste partis loin de toutes ces atrocités ?". Oui, il faut bien se poser des questions à la con, des fois.

      Et maintenant que je connais un peu mieux le coin, je me repère. Du moins j'essaye, avec les quelques repères géographiques que j'ai assimilés. Du coup, j'me suis dit que dès que j'aurais réglé les quelques problèmes de logements qui se posent à moi, j'irai faire un tour dans une bibliothèque pour y dégoter un bouquin qui traite de l'histoire contemporaine des Balkans et pour peut-être comprendre quelque chose dans tout ce gros bordel.

      Espérons, comme le disent Bob et sa voix nasillarde, que les temps changent. D'où le titre de l'article, vois-tu ?

[
Yala yalalalalalala !]

Mercredi 26 août 2009 à 21:16

      Je pensais que je galérerais plus que ça pour trouver un endroit où habiter à Nancy l'année prochaine. Faut dire qu'en s'y prenant à la fin du mois d'août pour une rentrée mi-septembre, c'était plutôt osé. Mais en fait non. J'ai trouvé un petit appart' de 25m², pas trop loin de l'IUT. Le bon plan j'crois !

      Y'a plus qu'à emménager, s'inscrire officiellement à cette fameuse licence pro' pour pouvoir continuer à jouer au chimiste fou tout en apprenant. Apprendre en s'amusant. Ca me rappelle des logiciels de quand j'étais petit, tiens.

      Retour de Croatie oblige, je me suis mis à réécouter en boucle une chanson de la B.O de Savior, que j'avais mise en conclusion d'un article il y a un peu plus d'un an. Elle s'associe aux images du marais plus ou moins en feu dans le film, malgré son calme reposant. Contraste très intéressant.

      Puisqu'on est dans la musique et dans le coin des Balkans, on peut parler de Slonovski Bal. Evidemment, faut aimer les fanfares balkaniques et les rythmes qui accélèrent jusqu'à n'en plus pouvoir. Mais bon, ça vaut quand même le p'tit détour auditif, d'après moi.

      Le Cabaret Vert m'attend. Ou c'est moi qui l'attend, je n'sais pas très bien. J'espère qu'on nous servira pas de la pluie pour ce week-end. Je pense avoir atteint mon quota d'orages pour cet été, donc si quelqu'un pouvait les retenir à la frontière, ça serait sympa. Tant pis pour eux, ils attendront l'année prochaine.

[De la bonne humeur à la pelle !]

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